Le nouveau patron de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a déclaré lors d’un point de presse, le 16 mars, en Afrique du Sud, qu’un pays africain devrait gagner la Coupe du monde dans un avenir proche.
Arrivé à peine à la tête de la CAF), Patrice Motsepe est très optimiste pour le continent en ce qui concerne la Coupe du monde. Pour lui, le continent doit arrêter d’être trop pessimiste et négatif à propos de la prestigieuse compétition mondiale. « Il n’y a aucun continent qui a réussi en s’attardant sur ses échecs. Nous devons arrêter d’être pessimistes. Il est important d’identifier nos faiblesses et nos échecs, et nous allons les corriger. Une équipe africaine doit gagner la Coupe du monde dans un avenir proche », a-t-il indiqué.
Depuis la création de cette compétition, aucune équipe africaine n’est allée au-delà des quarts de finale. Patrice Motsepe entend insuffler un nouvel esprit au ballon rond africain. Quelques jours plus tôt, au moment de son élection, le nouveau patron du foot africain avait insisté. « Tout est prioritaire », a dit Patrice Motsepe, avant d'égrainer sa feuille de route aux côtés de ses anciens concurrents Augustin Senghor (Sénégal), Ahmed Yahya (Mauritanie) et Jacques Anouma (Cote d’Ivoire). « Rendre le football africain attractif » en améliorant le niveau et l'organisation des compétitions, « ramener les équilibres financiers », « redorer l'image de l'institution » et lui donner une vraie « autonomie ».
Cet homme de 59 ans a fait fortune dans le secteur minier, possède le club de Mamelodi Sundowns, est le beau-frère de Cyril Ramaphosa, le chef de l’État sud-africain, et a été élu – nommé diront les mauvaises langues, puisque les trois autres candidats s’étaient retirés de la course – président de la Confédération africaine de football (CAF) le 12 mars. Patrice Motsepe était un quasi-inconnu pour les non-initiés il y a encore quatre mois. Le voici désormais à la tête d’une instance que la Fifa va surveiller de très près.