La redynamisation du secteur culturel appelle à des initiatives parmi lesquelles les quatorze mesures proposées par Richard Ossoma-Lesmois susceptibles de ramener au moins 2,5% de croissance chaque année au pays.
C’est à travers une démarche inédite que le juriste et écrivain, Richard Ossoma Lesmois, a conduit la diaspora congolaise de France dans la campagne pour l'élection présidentielle de mars 2021 au Congo-Brazzaville : au moyen d’une convention de gouvernement avec le président candidat Denis Sassou N’Guesso. Il l’a fait dans le volet Culture & Développement en lien avec l’économie réelle. Une démarche tout à fait inhabituelle des procédés classiques.
En effet, le 10 février dernier, expliquant leur thème de campagne « Travaillons ensemble avec le président Denis Sassou N’Guesso, dans le cadre d’une Convention de gouvernement sur le volet culture & développement pour les cinq années de mandat présidentiel à venir », Richard Ossoma-Lesmois a dévoilé quatorze mesures qui vont redynamiser le secteur de la culture. Quatorze mesures susceptibles de ramener au moins 2,5 points de croissance à l’activité économique du pays chaque année. Et comme mesure phare, la création d’un musée de la femme à Kintélé.
Au niveau national par exemple, les artistes musiciens ainsi que d’autres professionnels du monde de la culture disposeront d'une mutuelle en guise de complémentaire de santé. En plus d’une banque pour les artistes afin que ces derniers perçoivent leurs avoirs et leur valoir.
L’organisation régulière du festival panafricain de musique (Fespam), des foires locales, des festivals et des salons régionaux du livre au Congo. Une vie culturelle dense tant à l’échelle locale qu’à l’échelle nationale pour raviver la flamme patriotique, le vivre-ensemble et entretenir l’âme du pays.
La culture étant à la fois élément de l’économie et vecteur de paix au Congo-Brazzaville. Tout ceci, grâce, entre autres, au jeu de partenariats avec les organisations non gouvernementales (ONG) intervenant dans la culture en Europe, au Canada, en Afrique sub-saharienne. De même que la contrepartie de la présence congolaise au sein du système des Nations unies pour la culture, la science et l’éducation.
Autre mesure au niveau national, la garantie pour les artistes et écrivains congolais, de participer aux salons du livre européen ainsi qu'aux galeries d’arts, la création d’une mutuelle complémentaire de santé pour les artistes ainsi qu’un groupe de production audio-visuel et cinématographique dénommé : Congo Madia-Groupe.
Un programme ambitieux, à la hauteur des enjeux d’aujourd'hui et des enjeux de demain, conclut le juriste et écrivain, Richard Ossoma-Lesmois.
Quant au niveau international, il s’agira de l’exploitation du site de Verquin en France. La stèle hommage aux soldats congolais morts pour la France inaugurée en octobre 2020. Le monument érigé sur la portion du territoire congolais dans la région Nord-Pas-de-Calais. Des visites guidées tarifées, des excursions avec auberge, des cartes postales éditées par des librairies et agences de communication partenaires au ministère congolais de la Culture et des Arts. Le tout, sous fond de jumelage entre la ville hôte de Verquin en France et la commune de Kintélé au Congo-Brazzaville.
Autres enjeux majeurs propose Richard Ossoma-Lesmois, est celui des droits des femmes et le travail informel. A propos, le 17 janvier 2020, depuis l’ambassade de la République du Congo en France, il a lancé la Maison de la femme à Kintélé pour la revitalisation des programmes de réductions des inégalités et la parité entre les hommes et les femmes ; et la résorption des excès liés aux aspects du genre.
Auteur de plusieurs ouvrages, roman, théâtre, essai, nouvelle, ce juriste et écrivain congolais, né le 30 décembre 1976 à Macouria, résidant à Fontenay- sous-Bois à l’est de Paris dans le département du val-de-marne, en France, s'intéresse aux valeurs fondamentales de la famille, à l’évolution des sociétés contemporaines et africaines, au brassage des cultures ; notamment, l’Afrique, le Maghreb, les Antilles, la France métropolitaine. Depuis mars 2020 sous la crise Covid-19, il lutte contre les discriminations causées par la maladie ou le handicap, s’implique dans la cause de santé publique, notamment la drépanocytose au Tchad, au Cameroun, en République démocratique du Congo, au Congo-Brazzaville.