L’Europe est devenue une plaque tournante de la musique française urbaine, surtout provenant des ressortissants du Pool Malebo (deux capitales les plus proches du monde) dont Kinshasa et Brazzaville. Plusieurs artistes déferlent la chronique, dont Lema Maestro. Zoom sur cet artiste qui prend son envol.
Les Dépêches du Bassin du Congo : Quel est votre parcours ?
Lema Maestro : Je suis née en région parisienne, dans la commune de Noisy-le-Sec. J'ai débuté ma carrière très jeune avec comme particularité l'écriture des chansons motivatrices pour booster le mental des consommateurs. Mais c’est en 2016 que les enregistrements en studio avec le premier titre baptisé « Chimboke » ont débuté. Et jusqu’à ce jour, je continue de faire les sons grâce au soutien des mes amis.
LDBC : Par quels artistes musiciens avez-vous été influencé ?
L.M: mon influence vient des rappeurs comme Booba et Rohff mais aussi par les chanteurs de mon pays comme Koffi Olomide, Werrason, JB Mpiana, Franco Luambo …
LDBC : Quel est réellement votre style musical ?
L.M : Il serait très improbable de catégoriser mon style musical parce j'exécute plusieurs sonorités dans mes chansons, mais je dirais que je fais de l’afro-urbain.
LDBC : Vous avez dévoilé le titre « Persévérer » en 2020. Quels en sont les retombées ?
L.M: Elles sont plus que positives ces retombées. J’ai eu beaucoup de retours satisfaisant de la part du public et je constate qu'elle touche les gens.
LDBC : Quel message véhicule « Persévérer » ?
LM : Le message est de rester déterminé sur ses objectifs, peu importe les difficultés que l’on peut rencontrer, L’on n’a rien sans rien et il ne faut pas lâcher.
LDBC : Qu'on est-il de votre collaboration avec Gaz Fabilouss ?
LM: La connexion s’est faite de manière très simple. C'est mon frère qui habite au Congo et proche de l'artiste qui nous a mis en contact. De cette collaboration est née la chanson « Masolo ya kati ». Il n’y a pas encore une date pour sa sortie, mais sachez que la chanson a été enregistrée et c’est une question de temps. Le boulot a été fait. La sauce arrive.
LDBC : Vous avez le corps en France, mais des yeux et un cœur artistique très tournés en RDC. Quels artistes reviennent dans votre playlist ?
LM : c'est vrai, je suis en France, mais je reste Congolais. Mes yeux sont rivés au Congo, la terre de mes ancêtres et de mes grands parents. J’ai un amour particulier pour ce pays. Sur ma tracklist, vous pouvez retrouver du Fally Ipupa, du Ferré Gola, du Franco Luambo, du Werrason, du Koffi Olomide, du Ninho, du Gaz Fabilouss et tant d’autres.
LDBC : Des chansons qui boostent le mental. Est-ce votre crédo ?
LM: Effectivement. Je confirme que c’est ma particularité.
LDBC : Quels sont vos projets ?
LM: C'est de faire grandir notre musique. L’exporter à un maximum et de sortir d’autres bons albums. C'est dans le même optique que je prépare tranquillement mon prochain single et j’espère qu’il sera disponible dans un bref avenir et apportera du baume dans les cœurs des mélomanes.