Guy-Brice Parfait Kolélas est mort des suites de Covid-19 tel que le stipule un communiqué du parquet de Bobigny, sur le territoire duquel est situé l'aéroport du Bourget, près de Paris en France
Suite au décès du président fondateur de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), et face au flot d’interrogations suscité dans le pays et à l’étranger, allant jusqu’à la considération d’un éventuel empoisonnement, une enquête pour rechercher les causes de la mort de l’opposant a été lancée et confiée à la brigade criminelle de la police en France.
Dans un communiqué daté de mercredi 24 mars, le parquet de Bobigny explique « que les différentes investigations menées par l’Institut médico-légal de Paris révèlent que ses poumons étaient très altérés. »
La mort lundi 22 mars, en France, de Guy-Brice Parfait Kolélas, au lendemain de l'élection présidentielle au Congo-Brazzaville, est bien "compatible" avec une contamination par le coronavirus qui a été détecté dans son corps, a annoncé deux jours après la justice française.
"À ce stade", les investigations réalisées par l'institut médico-légal de Paris ont révélé que les poumons de l'homme politique de 61 ans "étaient très altérés", a indiqué dans un communiqué le parquet de Bobigny (Nord-Est de Paris) qui dirige l'enquête sur ce décès.
"L'autopsie réalisée le 23 mars 2021 a conclu à une insuffisance cardio-respiratoire due à une pneumopathie diffuse sévère bilatérale compatible avec la constatation médicale congolaise de Covid-19, la contamination au virus SARS-CoV-2 étant confirmée par la virologie moléculaire", a-t-il poursuivi.
Hospitalisé depuis vendredi dans une clinique de Brazzaville, le président du parti UDH-Yuki avait été évacué dimanche en avion médicalisé vers la France pour y être soigné. Mais son état s’était détérioré pendant le voyage et son décès a été constaté lundi à 01H40 (00H40 GMT), quelques minutes après l'atterrissage de son avion à l'aéroport du Bourget, en banlieue parisienne en France.