Lancé en janvier dernier avec un capital initial de 15 milliards de FCFA, le Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement des Petites et moyennes entreprises (Figa) vient de débuter ses activités de terrain. Les principaux responsables du fonds ont pris leurs fonctions, le 13 avril.
Le fonds de garantie créé par l’État repose sur trois piliers, à savoir l’impulsion qui a pour objet de soutenir les porteurs de projet à se formaliser ; la garantie destinée à résoudre le problème lié à l’accès des entreprises locales aux financements ; et l’accompagnement qui vise à pallier les difficultés de développement des bénéficiaires résultant des faiblesses relevées dans la conduite des affaires.
Ces postes ont désormais des animateurs. Le directeur des opérations du Figa, Oscar Kimbassa, le directeur d’impulsion et de l’accompagnement, Sylvain Mbouity Ndembi, la directrice de l’administration et des ressources humaines, Tilda Clotilde Douma, et le directeur des finances et de la comptabilité, Nick Rudy Jordache Mougany, ont été installés, le mardi 13 avril, dans leurs fonctions à l’issue d’une brève cérémonie présidée par Armand Bienvenu Vouidibio, le directeur de cabinet de la ministre des PME, de l’Artisanat et du Secteur informel.
D’après le nouveau directeur des opérations du fonds, Oscar Kimbassa, ce moment marque le début d’une nouvelle phase dans le déploiement du Figa. « Nous allons nouer des partenariats avec les incubateurs, les organismes de formation comptable, de formation en culture entrepreneuriale, dans le but d’accompagner les entreprises à se développer. Le mécanisme se résume en impulsion, la facilité de crédits et suivi des bénéficiaires », a indiqué le promu.
Le but du Figa, a-t- il poursuivi, est d’apporter des garanties afin de réduire les risques chez les banques et de permettre aux très petites et moyennes entreprises, ainsi que les petites et moyennes entreprises à prospérer. L’ambition des autorités congolaises, a laissé entendre Tilda Clotilde Douma, c’est de faire du Figa à la fois un instrument de diversification de l’économie et de création de richesse et d’emploi, en s’appuyant sur l’écosystème existant.
Il faut savoir que le fonds dispose d’un statut d’établissement public administratif doté de la personnalité morale et l’autonomie financière, avec un capital initial qui lui permet d’assurer prioritairement l’activité de garantie des prêts auprès des banques et établissements de microfinance. Pour alimenter le fonds, le gouvernement a accordé 20% de la taxe unique sur les salaires, les bénéfices des prestations du fonds et les financements des partenaires, dont la Banque mondiale.
Le fonds devra donc être en mesure de soutenir les projets de création d’entreprise et de l’artisanat dans le montage de dossiers financiers ; de garantir les crédits d’investissement consentis par les banques au profit des entreprises ; de négocier des partenariats avec tout organisme intervenant dans l’appui à la création et au développement des entreprises ; et de financier les programmes de renforcement des capacités des porteurs de projets et jeunes startups.
Pendant la cérémonie de prise de service, le directeur de cabinet de la ministre des PME, Armand Bienvenu Vouidibio, a insisté sur la disponibilité et le professionnalisme dans le travail.