Dans le cadre des préparatifs de la COP26 qui se tiendra à Glasgow en Ecosse, dont la République du Congo sera le porte-parole de l’Afrique sur la problématique du bassin du Congo, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a tenu une séance de travail avec les représentants des institutions onusiennes au Congo.
Après les Etats-Unis, le tour est revenu au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’Unesco de s’engager à appuyer le Congo sur sa vision environnementale et climatique portée par le président de la République, chef de l’État, Denis Sassou-N’Guesso, président de la commission climat du bassin du Congo.
La séance a concerné d’une part, le Congo représenté par la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, et d’autre part, le PNUD, représenté par Maley Diop, et l’Unesco par Fatoumata Barry Merega. L’opérationnalisation de la commission climat pour le bassin du Congo (CCBC) et du Fonds bleu pour le bassin du Congo, lequel porte les différents projets africains émanant des CDN des seize pays membres, qui sera mise en lumière à la COP26 de Glasgow, s’inscrit parmi les défis de ce rendez-vous planétaire, phase décisive de l’Accord de Paris sur le climat. Comme le Royaume Uni qui va abriter Glasgow 2026, ces institutions onusiennes ont accepté d’accompagner la République du Congo dans le cadre des préparatifs de la COP26 de Glasgow ; dans la consolidation du fonds bleu pour le bassin du Congo ; et dans le cadre de la table ronde qui va être portée par les Etats-Unis qui sont de retour dans les Accords de Paris.
Au sortir de la séance de travail, le représentant du PNUD a fait savoir que ce sont les Nations Unies dans son ensemble conjointement qui accompagnent la République du Congo dans la préparation de la COP26. Le Congo, a-t-il souligné, à une certaine innovation dans le portage du dossier climat à travers les éléments de l’Accord de Paris de 2015… « Le PNUD accompagne ce processus depuis presque deux ans. Nous sommes un point culminant, il faut aller à la COP26 de Glasgow pour montrer au monde que ça c’est l’offre du Congo. Le président de la République du Congo a dit lors de son investiture que l’Afrique s’appellera dorénavant l’Afrique verte. Le dossier du fonds bleu est une manifestation de ce message-là. Donc nous sommes satisfaits avec ma collègue de l’Unesco pour accompagner cet effort qui est une innovation mondiale dans le domaine du climat entendu que le climat n’a pas de frontière », a déclaré Maley Diop.
Pour la représentante de l’Unesco, Fatoumata Barry Merega, le Congo occupe une place très importante au niveau régional, sous-régional et aussi au titre du Congo en tant que tel. En ce qui concerne la CCBC, la vision du président de la République du Congo définie lors de son discours d’investiture était très claire, a reconnu la représentante de l’Unesco. Il s’agit de fédérer les pays d’Afrique pour parler d’une même voix.
Rappelons qu’en sa qualité de président de la CCBC, le chef de l’État congolais, le président Denis Sassou N’Guesso, porte une double casquette, celle de la République du Congo et celle de cette grande partie du monde, l’Afrique du bassin du Congo comme poumon du monde aujourd’hui. Le monde respire par ce second poumon écologique de la planète que représente le bassin du Congo.