La journée de la terre, célébrée chaque année le 22 avril, aura permis à nouveau à plus d’un milliard de personnes de participer à des activités dans le monde entier pour attirer l’attention sur l’urgence de la crise climatique et de la dégradation de l’environnement et sur la nécessité d’une action immédiate. Cette année, elle constitue également une occasion majeure d’annoncer des mesures importantes en faveur du climat.
De nombreux événements environnementaux importants se sont produits lors du « Jour de la Terre » depuis sa création en 1970, notamment la signature de l’accord de Paris en 2016. Le thème de cette année, le deuxième événement numérique « Earth Day Live » est « Restaurer notre Terre ».
Le 22 avril est également la Journée internationale de la Terre nourricière, proclamée par les Nations unies en 2009. Dans une déclaration à l’occasion de cette journée, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a appelé à une action décisive pour protéger notre planète à la fois du coronavirus et de la menace existentielle que représente le dérèglement climatique : « La Terre mère appelle clairement à l’action. En cette Journée internationale de la Terre nourricière, rappelons plus que jamais que nous devons passer à une économie plus durable, qui profite à la fois aux personnes et à la planète », a-t-il déclaré.
Plusieurs événements majeurs liés au climat se sont déroulés en parallèle le 22 avril, notamment le sommet des dirigeants sur le climat, organisé par les États-Unis, et un sommet sur le financement de la course vers l’objectif émissions zéro.
Un sommet organisé par les Etats-Unis
Alors que les Etats-Unis réintègrent la lutte mondiale contre le changement climatique, le président américain, Joe Biden, a organisé un sommet virtuel des dirigeants sur le climat les 22 et 23 avril, avec la participation de quarante dirigeants mondiaux. L’objectif principal de ce sommet est de galvaniser les efforts des principales économies mondiales afin de maintenir à portée de main l’objectif vital de l’accord de Paris, à savoir limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius.
Les principales économies devraient annoncer leurs nouveaux plans d’action nationaux pour le climat, connus sous le nom de « contributions déterminées au niveau national » (NDC). Le sommet a réuni à nouveau le Forum des économies majeures (FEM) sur l’énergie et le climat, une initiative dirigée par les États-Unis qui a joué un rôle majeur dans la mise en œuvre de l’accord de Paris. Outre les grandes économies, les dirigeants des pays qui sont des acteurs-clés de la lutte contre le changement climatique y ont participé. Il s’agit notamment de pays qui ont fait preuve d’un leadership fort en matière de climat, qui sont particulièrement vulnérables aux impacts climatiques ou qui tracent des voies innovantes vers une économie nette zéro.
La Journée de la Terre est l’occasion de sensibiliser au climat
Reconnu comme le plus grand événement civique annuel de la planète, le Jour de la Terre a donné lieu à toute une série d’actions et de campagnes environnementales, notamment l’adoption de lois environnementales historiques et de projets de reforestation. A l’approche de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique, qui se tiendra en novembre à Glasgow, une campagne d’éducation au climat a été lancée pour inciter les gouvernements participant à la conférence à faire de l’éducation au climat un élément essentiel des programmes scolaires dans le monde entier.