Célébration : le monde entier reconnaît les vertus de la danse

Lundi, Avril 26, 2021 - 15:00

Le 29 avril de chaque année, la communauté mondiale célèbre la journée internationale de la danse. Celle-ci vise à rassembler l’humanité autour des objectifs de paix, d’amour tout. Et celle-ci joue un rôle essemtiel dans la santé humaine

Le Comité de Danse International (CDI, en relation avec l'Unesco) instaure la Journée internationale de la danse en 1982. Et la date du 29 avril a été choisie pour commémorer l’anniversaire de Jean-Georges Noverre (1727-1810), créateur du ballet moderne.

Chaque année un message international est rédigé par une personnalité de la danse mondialement reconnue. En 2005, par exemple, ce message avait été écrit par Miyako Yoshida, danseuse japonaise, nommée en 2004 par M. Koïchiro Matsuura, Directeur général de l’Unesco d’alors. Artiste de l’Unesco pour la Paix

Les objectifs de la Journée internationale de la danse et du message sont de réunir le monde autour de la danse, rendre hommage à la danse, célébrer son universalité tout en franchissant toutes les barrières politiques, culturelles et ethniques, rassembler l’humanité toute entière en amitié et paix autour de la danse, langage universel. Entre autres objectifs, promouvoir la danse sous toutes ses formes à travers le monde, sensibiliser les gens à la valeur de la danse sous toutes ses formes.

La danse a aussi un rôle psychothérapeutique, car pour J. Vaysse, il y a deux rôles essentiels à la danse-thérapie : un premier rôle de soin curatif, de confort, de palliatif, de mieux-être, cela rejoint la définition de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Ce rôle est placé au même titre que les thérapies verbales, les TCC (Thérapies Cognitivo-Comportementales), ou toutes les autres médiations corporelles. Il s’agit d’utiliser la communication non-verbale, corporelle. On distingue donc le « dire kinésique » et le « dire verbal ».

 En fonction des courants, certains thérapeutes utilisent la verbalisation en fin de séance ou pas. S’il n’existe pas de verbalisation durant la séance, une thérapie par la parole annexe est alors indispensable. E. Dosamente, prône une séance où « la parole a le dernier mot », ce qui permet d'aborder le repérage des perceptions similaires entre les participants, nommer des émotions et discerner leurs vécus, évoquer des représentations associées et autres images. C'est aussi exploiter le groupe en tant que support social (Dosamantes, 1987). Enfin, la devient donc facilitatrice des autres formes de thérapie par la mobilisation psychocorporelle qu’elle induit, et est complémentaire. Les capacités psychothérapeutiques de la danse sont abordées par de nombreux autres auteurs, notamment, A. Boyer-Labrouche évoque la notion de « corps instrumental » dans le cadre du mouvement en rapport avec l’environnement.

 On parle de corps communicant lorsque le mouvement est à l’origine de la communication avec l’autre. Elle rappelle également que la danse renforce l’unité psychocorporelle, tous les mouvements étant liés à des émotions. Le mouvement devient un trait d’union entre le dedans et le dehors, qui utilise le corps pour signifier. Le mouvement devient alors capable de modifier l’état mental, et avec l’aide du thérapeute s’opère la restauration narcissique du sujet.

Notons que l’importance sociale et corporelle de la danse est bien connue, mais rares sont des pays qui célèbrent la journée internationale de la danse chaque 29 avril

 

Faustin Akono
Légendes et crédits photo : 
Photo archive: danse, un moment de bien-être psycho-sociale et d'amour ( ici la danse Ondzambé)
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