Née en 1975 à Lyon, Catherine Rolland est écrivain, mais aussi médecin et, depuis peu, bloggeuse littéraire. Elle est heureuse de partager sa passion de l’écriture avec le public congolais.
Les Dépêches du Bassin du Congo(L.D.B.C) : Catherine Rolland, de la médecine à l’écriture, comment c’est arrivé ?
Catherine Rolland (C.R) : Enfant, j’étais une grande lectrice. C’est naturellement que je suis passée de la lecture à l’écriture à l’adolescence, avec d’abord des textes courts, puis des nouvelles et, enfin, des romans. La médecine est un métier de contact qui m’a permis de vivre de profondes expériences auprès de personnes de tout âge. Les grandes émotions que je vis dans ma profession me permet bien sûr d’accoucher, dans mes temps de loisirs, des textes pleins de sensations et de vie. Mon travail n’est qu’un prétexte, je parle d’autres choses dans mes livres.
L.D.B.C. : Et de quoi parlez-vous dans vos livres ?
C.R. : Mon premier roman « Ceux d’en haut » a été publié en 2014 et racontait l’histoire d’une famille d’éleveurs de chevaux. Le dernier, « La Dormeuse », paru l’an dernier, se passe à cheval entre deux lieux et deux époques, une grande partie de l’intrigue se déroulant à Pompéi, quelques jours seulement avant l’éruption du Vésuve.
J’aime beaucoup passer d’un genre à l’autre, de la littérature contemporaine aux écrits à connotation fantastique. A cause de la pandémie, mes parutions ont été repoussées, mais je prévois prochainement deux sorties dans des genres très différents :
Le premier tome d’une saga fantastique pour adolescents et adultes, « Emma Paddington », qui met en scène des personnages un peu déjantés dans un manoir hanté au fin fond de la Californie, devrait paraître à l’automne 2021.
Puis, au printemps 2022, ce sera « Les inexistants », un roman noir qui aborde les thèmes du secret, de la solitude et du mensonge, ainsi que de la migration puisque l’un des héros est un clandestin irakien entré illégalement en France. Beaucoup de diversité, donc, mais mes constantes sont la force de mes personnages, l’émotion et une bonne dose de suspense. J’aime lire et écrire des romans qu’on n’arrive pas à lâcher !
L.D.B.C. : Où peut-on trouver vos différentes publications ?
C.R. : Je suis très heureuse de l’occasion que vous me donnez de faire découvrir mon travail aux lectrices et lecteurs congolais. Pour celles et ceux d’entre vous qui voudraient en savoir plus sur moi et sur mon univers, je vous invite à visiter mon blog : www.catherine-rolland.com
J’y publie régulièrement des textes littéraires et de courtes fictions, ainsi que des réflexions sur l’écriture et des conseils aux auteurs.
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