Pour ce mouvement citoyen, la décision devra s’ajouter à celle de l’état d’urgence sécuritaire alléguée par le Premier ministre lors de la présentation de son programme devant les députés nationaux.
Réagissant le 27 avril au contenu du programme du gouvernement Sama Lukonde présenté le 26 au Parlement, le Mouvement des indignées de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (Miss-RDC) se dit d’accord pour que le gouvernement puisse décréter l’état d’urgence sécuritaire. Mais, pour ce mouvement citoyen, en plus de cette décision, Béni et toutes ces parties concernées doivent être également déclarées « zones sinistrées ».
Le Miss-RDC continue, par ailleurs, que douter de la réussite de cette mission de pacification des provinces de l’est du pays, alors que des chefs rebelles sont intégrés dans l’armée et que ce corps de métier est infiltré par des officiers étrangers et autres affairistes. C’est dans cette optique que ce mouvement a réitéré sa demande sur une purge obligatoire au sein de l’armée afin d’extirper ceux qu’il considère comme une épine dans le pied des Forces armées de la RDC.
Le MISS-RDC pense que cette purge voulue pour l’armée concerne également la Police nationale congolaise ainsi que les services de sécurité tant civils que militaires. Et de conclure, en rappelant son exhortation pour le départ du sol congolais des forces de la Monusco, que l’évaluation négative de la population suffit pour déclencher le retrait de la Monusco. Ce mouvement citoyen exige au Premier ministre la publication d’un chronomètre pour toutes ces actions en vue de permettre de suivre la réalisation de ces promesses.