La vice-Première ministre, ministre chargée de ce secteur, s’est dite consciente de grands défis qui l’attendent dans ses nouvelles charges républicaines
La vice-Première ministre, ministre de l’Environnement et du Développement durable, Ève Bazaiba Masudi, a pris les commandes de son département le 27 avril. Ce, après l’investiture du gouvernement des « warriors » conduit par le Premier ministre Sama Lukonde, qui a eu lieu le 26 avril à l’Assemblée nationale.
Après le mot de circonstance du ministre sortant, Claude Nyamugabo, la signature du procès-verbal de remise et reprise s’est passée dans une atmosphère conviviale et sous les applaudissements de l’assistance. Aux cadres et invités à cette occasion, notamment le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable, la vice-Première ministre Ève Bazaiba a donné l’idée motrice de son mandat à la tête de ce ministère qui s’incruste dans la vision générale du gouvernement. « Nous plaçons notre mandat sous le signe de l’innovation, de la performance, de la collaboration et de la modernité », a-t-elle dit.
L’atteinte des objectifs assignés
Notant sa conscience de grands défis qui l’attendent dans ses nouvelles charges républicaines, la vice-Première ministre Eve Bazaïba Masudi a promis de ne ménager aucun effort pour atteindre les objectifs assignés à ses fonctions par le président de la République et le Premier ministre, chef du gouvernement. « Ce ministère que j’ai la lourde charge de diriger à partir d’aujourd’hui est un secteur-clé sur le plan politique, stratégique et technique », a-t-elle reconnu. C’est pourquoi, a dit la vice-Première ministre Bazaïba, je ne ménagerai aucun effort en vue d’atteindre les objectifs nous assignés par le président de la République et le Premier ministre. Elle a, pour ce faire, promis d’être à la hauteur de la mission naturelle imposée à la République démocratique du Congo, du fait de son positionnement et de ses dons naturels.
Sur le plan international, Eve Bazaïba Masudi a rappelé qu’aujourd’hui, la RDC qui détient à elle seule plus de 35% de forêt du monde doit jouer son rôle de moteur du développement. Notant que la RDC subit les dégâts qui sont causés ailleurs par les puissances industrielles du monde, la vice-Première ministre a dit s’attendre à travailler de manière à obtenir le financement direct et bilatéral auprès des bailleurs de fonds afin d’améliorer la situation vitale du peuple congolais.