Chronique : l’importance de protéger les océans autant que les terres

Les experts et les biologistes des océans et des mers affirment que certaines espèces de poissons sont aujourd’hui régulièrement aperçues à la surface. La raison de ce comportement étrange est que le réchauffement de la température des océans a éliminé l’oxygène des eaux profondes, empêchant ainsi les prédateurs de respirer, et encore plus d’y chasser leurs proies. Alors que l’atmosphère de la planète retient plus de chaleur, les océans se réchauffent.

Le réchauffement des océans va de pair avec l’élévation du niveau de la mer, à la mort des récifs coralliens et l’acidification de l’océan. Cela rend plus difficile la survie dans l’océan des formes de vie qui reposent sur la bonne santé des océans, comme les mollusques et crustacés. 

Lors des dialogues sur les questions liées aux océans, les effets des gaz à effet de serre n’ont pas retenu autant l’attention que la pollution par les plastiques, en grande partie, parce qu’ils sont invisibles. Mais l’oxygène est aussi essentiel pour les océans que pour les terres. Et même si la quantité d’oxygène peut varier en fonction des profondeurs, la hausse de la température de la mer a provoqué la désoxygénation de zones océaniques profondes déjà pauvres en oxygène, modifiant ainsi les habitats de la vie aquatique.

Les océans atténuent les changements climatiques extrêmes, mais l’homme s’active d’année en année à repousser leurs limites. Le réchauffement des océans, l’acidification des océans et l’élévation du niveau de la mer sont les conséquences d’un système qui pollue le monde et met en péril la vie sur terre et sous l’eau. 

Il est vrai que la publicité autour du problème de la pollution par les plastiques est vraiment utile car beaucoup d’engagements publics ont été pris pour préserver l’écosystème bleu, comme l’interdiction des plastiques à usage unique dans certains pays. Cependant, une lutte beaucoup plus ardue doit être menée pour atteindre le seuil des 2 ° C de réchauffement fixé par l’Accord de Paris si nous voulons préserver le dynamisme de la vie océanique.

Boris Kharl Ebaka
Vendredi, Avril 30, 2021 - 12:36
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