Le coordonnateur général par intérim de la Convention des partis républicains (Copar), Chris Antoine Walembaud, a, dans une interview accordée à la presse, exprimé le vœu de cette plateforme politique de l’opposition d’accompagner le chef de l’Etat dans la mise en œuvre du programme de société dénommé: « Ensemble, poursuivons la marche ».
Après avoir soutenu Denis Sassou N'Guesso à la dernière élection présidentielle , la Copar envisage désormais de l’accompagner dans la mise en oeuvre de son nouveau programme gouvernemental. « Comme les autres formations politiques qui l’ont soutenu, nous voulons accompagner le président de la République dans la mise en œuvre de son programme de société. C’est au chef de l’Etat de dire quel rôle la Copar pourrait jouer. Nous le souhaitons et l’espérons », a déclaré Chris Antoine Walembaud.
Les responsables des six partis politiques membres de cette plateforme ont battu campagne pour le compte du candidat de la majorité présidentielle, surtout dans le département du Pool. Le but était d’améliorer le score du président sortant dans cette partie du pays parce qu'à l'élection présidentielle de 2016, les résultats étaient en deçà des attentes.
« Nous avons atteint notre objectif. En 2016, le président Denis Sassou N’Guesso n’avait pas obtenu les scores qu’il a réalisés en 2021 dans le Pool. Ce n’est pas par un coup de bâton magique, mais c’est une réelle adhésion des populations à l’ouverture d’une nouvelle page avec le chef de l'Etat », s’est réjoui Chris Antoine Walembaud.
Réitérant son appartenance à l’opposition, il a rappelé que les autres formations politiques de la Copar s’étaient arrimées à la dynamique créée par le président du Parti républicain libéral (PRL), Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, pour soutenir le candidat président. Il s’agit notamment de l’obligation de solidarité gouvernementale du ministre Nick Fylla et de l’adhésion à la dynamique de promotion de la paix enclenchée dans le Pool qui a ouvert ainsi la voie au développement du département.
« On n’est pas opposant de manière structurelle ; mais parce qu’on n’est pas d’accord avec un certain nombre de points de la gouvernance publique. Lorsqu’il y a nécessité de l’union sacrée, je pense qu’on peut taire nos divergences pour aller à l’essentiel. C'est ce que la Copar fait », a-t-il expliqué.
« Lorsqu’une porte se ferme, une autre s’ouvre »
Partie à l’élection présidentielle des 17 et 21 mars en rangs dispersés, l’opposition congolaise a récolté ce qu’elle aurait semé. Pour Chris Antoine Walembaud, cette opposition doit être renouvelée. « Je crois que les Congolais n’accordent plus de crédit à ces leaders qui, en réalité, n’arrivent pas à assumer leurs engagements. L’opposition a été atomisée avec des scores tout à fait médiocres. Une telle opposition ne peut pas dire qu’elle est crédible. », a-t-il déclaré.
Insistant sur les résultats catastrophiques obtenus par les candidats de l'opposition, le coordonnateur général de la Copar a indiqué que " lorsqu'une porte se ferme, une autre s'ouvre. D'autres opposants plus crédibles émergeront pour animer l'opposition et installer le contre poids parce que le pays en a besoin", a-t-il conclu.