Membre du cercle littéraire « Les têtes brûlées » et de la plateforme de slam « Styl’Oblique », Fann Attiki Mampouya est un véritable passionné de l’écriture et des mots. Il figure parmi les cinq finalistes du prix « Voix d’Afrique » de cette année.
Les éditions JC Lattès et RFI, en partenariat avec la Cité internationale des arts, ont dévoilé le 7 mai dernier la liste des cinq finalistes de la 2e édition du prix « Voix d’Afrique ». Celle-ci se compose de : Fann Attiki Mampouya du Congo, Yves Moïse N’Guessan de la Côte d’Ivoire, Cécilia Emma Wilson du Togo, Malek Lakhal de la Tunisie et Mamadou Lamine Dame Diop du Sénégal.
« A l’annonce de cette nouvelle, je ne pouvais qu’avoir en moi un sentiment de satisfaction. Être remarqué par un jury de professionnels, dont un lauréat du Prix des cinq continents de la Francophonie, est pour moi la récompense de mes efforts, et surtout la certitude que mon écriture vaut quelque chose », a confié Fann Attiki Mampouya.
« Cave 69 chez Orgie » est le titre du roman que l’écrivain congolais en devenir a présenté pour ce concours. L’auteur y conte l’histoire de Verdass, Ferdinand et Didi qui prennent du bon temps à Cave 69, une guinguette du quartier Pk. A quelques mètres d’eux, dans une voiture, se trouve le cadavre de Black Mic-mac. Verdass et lui avaient échangé peu de temps avant sa mort. On ne découvrira sa dépouille que quelques heures plus tard. Les trois garçons seront dès lors impliqués dans un complot. Ainsi débuteront leurs péripéties.
Selon l’auteur, cette fiction littéraire présente la notion de l’absurde comme étant relative. Elle traite également en substance du conformisme, de l’engagement des femmes, et aborde l’amour. « En plus d’être amusant et plein de rebondissements, ce roman conduit à se réinterroger sur les conditions de l’existence, et amène les femmes à se considérer avec un plus grand respect, une plus grande estime de soi », a-t-il ajouté.
En tant que prix visant à soutenir et mettre en lumière les nouvelles voix littéraires africaines d’expression française, « Voix d’Afrique » souhaite offrir à chaque édition l’occasion à un écrivain de se lancer de façon professionnelle. Après le roman « Abobo Marley » du jeune ivoirien Yaya Diomandé, le public est désormais impatient de connaître le lauréat de la deuxième édition.
A en croire les organisateurs, le roman lauréat bénéficiera d’un travail d’édition à JC Lattès pour une publication le 1er septembre prochain. Par ailleurs, l’écrivain lauréat bénéficiera d’une résidence à la Cité internationale des arts à Paris.