La réunion du Comité scientifique pour l’inscription de la rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel de l’humanité, conduite par le Pr Joachim Emmanuel Goma-Thethet, avec le ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, s'est déroulée le 18 mai à Brazzaville. Objectif : s'enquérir de l'évolution de ce dossier.
De prime à bord, les membres du Comité scientifique ont tenu à féliciter le ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, pour sa reconduction. Ils ont statué ensuite sur le dossier de l’inscription de la rumba au patrimoine culturel immatériel de l’humanité dont la réunion de son inscription est prévue du 15 au 19 décembre de cette année au Sri Lanka. « Pour nous ça été une très grande joie qu’il ait été reconduit, parce que depuis 2020 c’est lui qui conduit avec dextérité le dossier de l’inscription de la rumba au patrimoine culturel immatériel de l’humanité avec son collègue de la République démocratique du Congo (RDC). Nous acheminons vers l’inscription de cet élément culturel sur la liste du patrimoine culturel et immatériel de l’humanité. Nous avons fait donc le point de ce qui a été fait et ce qui reste à faire », a déclaré le Pr Joachim Emmanuel Goma-Thethet.
Quant à ce qui reste à faire, le président du Comité scientifique de la rumba Congo-Brazzaville pense qu’il y a encore un certain nombre des choses à faire avant cette inscription définitive. La première des choses, dit-il, c’est la visibilité d’un certain nombre d’activités qu’ils vont mener d’ici-là. Pour ce faire, la toute première activité c’est le Colloque international qu’ils entendent organiser d’ici un mois sur la rumba congolaise. Ce colloque va se faire avec leurs collègues de la RDC. Ces derniers avaient déjà organisé l’année dernière un colloque à caractère technique qui avait pour objectif de dégager tous les éléments qui étaient nécessaires pour l’inscription de la rumba sur la liste de l’Unesco. Ceci à la différence du colloque qui sera organisé bientôt à Brazzaville et qui portera plus sur les données historiques, les fondements de la rumba, les problèmes d’extension de la rumba dans le monde, et enfin les perspectives de la rumba.
Le ministre de la Culture et des Arts a expliqué à la presse l’objectif de cette séance de travail. « La République du Congo et la RDC ont soumis à l’Unesco l’inscription de la rumba sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité. Il s’agit là du patrimoine immatériel. Il y a un comité scientifique qui a été mis en place et ce comité s’est retrouvé aujourd’hui pour regarder comment évolue ce dossier, parce qu’au mois de décembre de l’année en cours, le comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel va examiner la candidature de la rumba. C’est ça l’objet de la réunion d’aujourd’hui », a déclaré le ministre.
Outre le dossier de l’inscription de la rumba au patrimoine culturel et immatériel de l’humanité, Dieudonné Moyongo a indiqué que son département ministériel a plusieurs défis à relever. Déjà, il est confronté au problème de formation. Depuis deux à trois ans, a-t-il annoncé, il y a une commission juridique qui a été mise en place pour revisiter le cadre juridique de ce département ministériel.