Le nouveau ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Nicéphore Fylla Saint-Eudes, s’est dit conscient du challenge qu’il devra relever notamment dans le domaine du développement industriel en République du Congo.
Le nouveau ministre du Développement industriel a évoqué le sujet lors de la passation de consignes avec le ministre sortant, Gilbert Ondongo, le 21 mai à Brazzaville.
« …Ce poste exige beaucoup de challenges à résoudre, parce que le développement industriel constitue la base réelle du développement au travers de la production de la valeur ajoutée, en termes de création d’emplois et de la valorisation des ressources naturelles », a déclaré Nicéphore Fylla.
« J’évalue tout ce que vous avez pu faire pour le développement de ce secteur malgré plusieurs dysfonctionnements et difficultés. Soyez rassurés que tout ce que vous avez mis en œuvre pour la visibilité de ce département sera conservé et porté plus haut », a-t-il poursuivi.
S’adressant aux collaborateurs, le nouveau ministre a promis ne laisser personne pour compte. « Soyez aussi rassurés que je travaillerai avec tout le monde. Car, vous disposez non seulement du savoir, mais aussi des compétences dans le secteur du développement industriel », a relevé le ministre.
Gilbert Ondongo a, pour sa part, souhaité plein succès à son successeur. « Je vous passe le relai, je n’ai aucun doute sur le fait que vous avez la capacité et la détermination à porter très haut ce relais. »
Le développement du secteur privé d’un pays résulte de la dynamique entrepreneuriale locale, conjuguée aux investissements directs étrangers que le pays est à même d’attirer. Cela requiert non seulement des conditions cadres de l’entrepreneuriat favorables, mais de façon générale un climat des affaires propice à la fois au démarrage et à la croissance des entreprises, vis-à-vis des investissements directs étrangers.
L’analyse de la dynamique du secteur privé congolais montre que ce secteur est contrarié par une série de contraintes dont les plus importantes sont : les difficultés d’accès au crédit ; le niveau élevé du coût des facteurs de production ; la mauvaise qualité des infrastructures économiques ; l’absence et la faiblesse des structures d’appui etc.