Le ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier, Jean Jacques Bouya, qui a pris ses fonctions le 24 mai, entend tout mettre en œuvre pour donner au Congo des infrastructures dignes, capables de transformer la physionomie du pays.
Devant son prédécesseur, Emile Ouosso, Jean Jacques Bouya a reconnu le poids de la responsabilité qui lui est confiée mais reste confiant face aux défis à relever. Doté d’une riche expérience en la matière cumulée à la Délégation générale des Grands travaux, il place son challenge sur la transfiguration physique du Congo.
Pour atteindre cet objectif, le ministre de l’Aménagement du territoire tient, avant tout, à capitaliser les acquis et à consolider les jalons déjà posés par le gouvernement dans la construction des infrastructures de base et routières.
« Pour ce qui est du ministère, je m’engage à consolider et capitaliser les acquis, avec l’apport des cadres. Le caractère transversal de notre ministère rend sa mission complexe et difficile mais l’intelligence et la volonté nous permettront de booster les choses. Cependant, il nous faut la rigueur car nous sommes attendus aux résultats », a précisé Jean Jacques Bouya.
S’adressant à son successeur, Emile Ouosso, qui est promu à la tête des zones économiques spéciales, a présenté à Jean Jacques Bouya les dossiers urgents pour lesquels il doit focaliser son attention dès ses premiers instants. Parmi ceux-ci, figure au premier plan la question de l’entretien routier et la construction des ponts.
Sur ce volet, Emile Ouosso exhorte son homologue à poursuivre le bitumage des routes avec le Système de stabilisation des sols dit ‘’SSS’’. Un produit moins coûteux importé d’Asie que le gouvernement a testé avec succès en 2011 dans le département de la Lékoumou.
« Le produit ‘’SSS’’ est une solution alternative. Coulé sur la chaussée, il s’apparente au bitume classique et peut résister pendant plus de 5 ans. En 2011, nous l’avions expérimenté sur la route de Komono qui résiste jusqu’alors, malgré des milliers de grumiers qui y passent. Il vous permettra d’aménager plusieurs routes à moindre cout », a affirmé Emile Ouosso à son successeur.
Le Fonds routier et le BCBTP, d'autres dossiers importants
Emile Ouosso a soumis aussi à son successeur le dossier sur le Fonds routier. Une structure, selon lui, qui peine à remplir ses missions régaliennes. De même, il lui a fait état du Bureau de contrôle des bâtiments et travaux publics (BCBTP) pour lequel il a jeté des fleurs.
En rappel, Jean Jacques Bouya est diplômé de l’école de pilotage de Dinard en France et titulaire d'une licence de pilotage professionnel Avions obtenue à l’école de pilotage de Miami-Floride aux Etats-Unis d’Amérique. Il est aussi détenteur d’une licence en informatique et d’un diplôme d’études générales et universitaires en mathématiques pures et appliquées, obtenus en France.
Dans l’exercice de son métier, Jean Jacques Bouya a presté dans les compagnies Air-France, Sobelair en Belgique et à Airlingus en Iralnd, avant de regagner le pays où il a piloté le boeing 727 de la présidence de la République.