La « Passerelle vers le chinois » ou Chinese Bridge est une compétition internationale de la langue chinoise. Dix étudiants et dix élèves par catégorie ont pris part à ces épreuves qui se sont déroulées à l’Institut Confucius de l’Université Marien- Ngouabi.
La finale, olympiade de la langue et culture chinoises dont la compétition est toujours organisée en collaboration avec l’ambassade de Chine en République du Congo, s’est déroulée en présence de l’attaché culturel de cette ambassade, Yang Tong. Cette compétition est divisée en trois groupes : étudiants étrangers, lycéens étrangers et étudiants étrangers en Chine. « Nous avons organisé le deuxième tour de la compétition internationale de la langue chinoise. Il était question qu’on procède encore au tri. Le premier tri avait eu lieu au mois d’avril. Cette fois-ci nous allons sélectionner les candidats qui vont pouvoir représenter le Congo à la compétition internationale de langue chinoise en Chine », a déclaré Antoine Ngakosso, directeur congolais de l’Institut Confucius.
Le deuxième tour de la compétition a mis aux prises dix lycéens et dix étudiants. Au finish, six meilleurs d’entre eux seront retenus. Une personne pour le premier prix, deux personnes pour le deuxième prix, et trois personnes pour le troisième prix, ce qui fait un total de six personnes. Celui qui remportera le premier prix ira en Chine pour affronter les apprenants du monde. Ils seront près de cent-quatre vingt-dix apprenants qui vont s’affronter en Chine. Si jamais le Congolais remporte le premier prix il bénéficiera de la suite de sa formation en Chine, a indiqué le directeur chinois de l’Institut Confucius, Wang Yong Kang.
Pour le directeur chinois de l’Institut Confucius, malgré la pandémie, la passion des apprenants en vers la langue chinoise reste inchangée. « Encore une fois, je suis impressionné par leur passion pour la langue chinoise. Leur engagement dans les échanges culturels va certainement contribuer à l’amitié entre les deux peuples, les deux pays », a déclaré Wang Yong Kang.
Antoine Ngakosso a rappelé que les candidats qui ont été sélectionnés l’an dernier n’ont pas pu se rendre en Chine à cause de la pandémie de Covid-19. « Cette année nous les faisons dans l’espoir que d’ici-là tout reviendra à la normale pour que les sélectionnés partent en Chine à cette compétition. Autrement dit, les autorités chinoises pourront organiser cette compétition en ligne si ce n’est pas possible en présentiel. Parce que ça fait près de 190 pays qu’il faut réunir », a-t-il précisé. Avant d’ajouter que l’Institut Confucius, comme tous les autres, a été frappé par la Covid-19, ce qui a fait que les activités aient connu un ralenti, mais d’ici-là les choses vont redémarrer. Car par le passé, l’Institut Confucius enregistrait plus de mille apprenants, mais depuis qu’il y a la pandémie de Covid-19 l’Institut tourne autour de cinq cents.
Rappelons que dans la première quinzaine du mois d’avril, l’Institut Confucius de l’Université Marien-Ngouabi avait organisé un séminaire d’évaluation de l’enseignement de la langue chinoise. Son but était d’améliorer la qualité d’enseignement de la langue chinoise dans les collèges, lycées et universités du Congo.