Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a exhorté le gouvernement « à dialoguer sans cesse » avec les partenaires sociaux afin de surmonter les crises sociales que traverse le pays depuis quelques années.
« Le président de la République a exhorté le gouvernement à dialoguer sans cesse avec les représentants des agents et travailleurs concernés ainsi qu’avec ceux des retraités, afin que les blocages ainsi levés permettent une mobilisation de tous et de chacun pour le redressement de notre nation », a indiqué le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla, dans le compte rendu du Conseil des ministres.
Evoquant la crise des valeurs que traverse le Congo, le chef de l’Etat a souligné la nécessité de lutter contre les antivaleurs. Selon lui, la persistance de la crise des valeurs pourrait remettre en cause l’autorité de l’Etat. C’est ainsi qu’il a insisté sur les valeurs de travail, de respect de la chose publique, de lutte contre la corruption, d’exemplarité attendue des plus hauts dirigeants, de discipline des agents publics.
Justifiant la création du ministère du Contrôle d’Etat, chargé de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Denis Sassou N’Guesso a invité son animateur, Jean Rosaire Ibara, à prendre ses responsabilités.
Le Congo fait face à une crise sécuritaire due, entre autres, au phénomène « Bébés noirs ». Pour le président de la République, la paix, la sécurité et la tranquillité publiques sont des préalables à toute action de développement ou de redressement. Il a stigmatisé le fait que des bandes de délinquants agressifs et violents écument les quartiers des grandes villes et même les localités de l’intérieur du pays.
« Le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de faire cesser ce trouble dans les meilleurs délais. A cet effet, il a précisé que le ministère de la Sécurité et de l’Ordre public, qui regroupera désormais sous son autorité la police et la gendarmerie, devra mettre en place les actions nécessaires propres à faire cesser ces désordres », a précisé le compte rendu du Conseil des ministres.