Lors du conseil des ministres qu’il a présidé par visioconférence le 28 mai, le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi a, dans sa communication axée sur la situation qui prévaut dans le Nord-Kivu marqué depuis le 22 mai par l’éruption du volcan Nyirangongo et ses conséquences, demandé au gouvernement de redoubler d’efforts pour une meilleure prise en charge de la situation humanitaire.
Fort touché par ce drame, le président de la République qui a interrompu son séjour à l’étranger et qui a supervisé chaque action gouvernementale a exhorté le gouvernement à poursuivre les efforts pour préserver la sécurité et le bien-être de la population sur les différents lieux d’accueil.
A propos des risques qui pèsent notamment sur le lac Kivu, rapporte le compte-rendu lu à la télévision nationale par le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, le président de la République a chargé le ministre des Hydrocarbures de tout mettre en œuvre pour entrer en contact avec l’opérateur devant entamer les travaux de dégazage du lac Kivu et du Golfe de Kabuno. Entre-temps, la situation volcanologique n’est toujours pas stable près de Goma. Une nouvelle éruption a eu lieu le 29 mai mais vers le parc des Virunga. Il s’agit, d’après les autorités, du volcan Nyamulagira qui a craché la lave.
A Goma, des secousses sismiques ont été ressenties dans certains quartiers du centre-ville. Mais la situation est relativement calme. Plusieurs familles qui ont évacué jeudi sont retournées dans la ville. En raison de risque d’une nouvelle éruption volcanique, les autorités du pays ont demandé aux habitants de Goma de vider le lieu pour se rendre à Sake où des sites d’hébergement ont été choisis pour abriter ces déplacés.