Profitant de l'ouverture des travaux de la douzième session ordinaire du Sénat, le président de la haute chambre du parlement, Pierre Ngolo, a invité le 2 juin à Brazzaville, les sénateurs à renforcer le contrôle parlementaire.
« Ne perdons jamais de vue ce reproche fait aux parlementaires par les bailleurs de fonds internationaux pour lesquels, les contreperformances de nos Etats sont imputables dans une large mesure, à la passivité des élus du peuple qui manquent de faire l’usage requis de leurs prérogatives de contrôle » a-t-il dit.
« Il nous revient dans une perspective de conjugaison des énergies entre les pouvoirs législatif et exécutif, d’assurer aux Congolais le bien-être et le bonheur indispensables », a-t-il ajouté.
Pour Pierre Ngolo, le moment est venu pour réaliser une action soutenue. « Il est illusoire d’espérer aller au développement en s’accommodant aux déviances décriées mais qui persistent et prospèrent à la grande surprise des observateurs », a-t-il expliqué.
Le président du Sénat a par ailleurs signifié que la nation à construire, celle dont rêvent les Congolais, est un pays totalement pacifié où même les phénomènes du genre « bébés noirs » sont à traiter avec toute la rigueur.