A l’issue de l’entrevue avec la ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel, Jacqueline Lydia Mikolo, le 7 juin à Brazzaville, la délégation de la Banque africaine de développement (BAD) conduite par son directeur général pour l’Afrique centrale, Serge N’Guessan, s’est dit disposée à renforcer le rôle des femmes et des jeunes dans le développement agricole.
« La BAD va accompagner le Congo dans le développement du secteur agricole. Ce travail ne peut pas se faire sans passer par les toutes petites entreprises et surtout le secteur informel où les femmes et les jeunes jouent un rôle important », a déclaré le directeur général de la BAD pour l’Afrique centrale, Serge N’Guessan, en soulignant que le ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel dispose déjà des structures internes qui faciliteront le travail sur le terrain.
La coordonnatrice du programme Afawa de la BAD, Marieme Esther Dassanou, a abondé dans le même sens. Selon elle, à travers ledit programme la structure financière continentale aidera les entrepreneures du Congo à pouvoir s’organiser, accéder aux financements et se développer.
« La production agricole dans notre pays est tenue par les femmes à plus de 70% », a fait savoir la ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel, Jacqueline Lydia Mikolo. Malheureusement, elles sont souvent les moins bancarisées et leurs activités ne sont pas formalisées. Il est question de leur permettre de quitter l’informel pour le formel, a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, les deux parties ont évoqué le guichet unique qui existe déjà. A ce propos, la ministre en charge des Petites et moyennes entreprises a souhaité, qu’en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, que l’on introduise dans ce guichet une entité à même de faciliter la création des petites entreprises agricoles tant par les femmes que les jeunes.
Le développement de l’agriculture au sens large, rappelons-le, est la pierre angulaire de l’action gouvernementale pour le quinquennat qui vient de commencer. Réduire les importations, atteindre l’autosuffisance alimentaire, remporter la lutte contre la malnutrition font partie des défis à relever.