L’ambassadeur de France au Congo, François Barateau, a exprimé le 30 juin à Brazzaville, au cours d’une réception qui lui a été accordée par les responsables du Centre pour la prospective et le développement (Ceprod), la disponibilité de son pays à soutenir les initiatives de développement de cet organisme d’études, d’analyses prospectives et de recherches sur les questions de politiques publiques et de développement.
Le diplomate français a salué les efforts que déploie le Ceprod dans le cadre de la coopération public-privé, avant de remercier les responsables de cette structure pour la qualité de l’accueil qui lui a été réservé. Cette coopération s’est matérialisé, a-t-il renchéri, par la tenue réussie du symposium sur les partenariats publics-privés organisé tout récemment à Brazzaville.
Prenant la parole à son tour, le président de la conférence générale du Ceprod, Michel Ngakala, a salué la coopération entre sa structure et la France, avant d’exprimer un souhait celui de voir se poursuivre leur collaboration pour l’avenir.
« Un seul vœu de notre part, votre plein investissement aux côtés du gouvernement congolais et du Ceprod, pour la concrétisation et le succès des engagements issus des conclusions du symposium sur les partenariats publics-privés », a-t-il indiqué.
Créé en 2008, le Ceprod est une composante de la société civile savante. Il procède par le brassage multi-acteurs, le partage scientifique des vues et la définition des stratégies, ainsi que l’accompagnement des pouvoirs publics et des opérateurs privés.
Son action s’oriente sur trois axes, à savoir : la gouvernance politique, économique et sociale ; les défis de l’intégration économique sous-régionale et de la mondialisation.
Lié aux engagements issus des conclusions du symposium cité plus haut et aux propositions techniques reçues des experts et transmises au gouvernement, le Ceprod envisage la mise en place de la loi et la politique sur les partenariats publics-privés ; la mise en place de la caisse des dépôts et de consignation ; la création de la plateforme de digitalisation des projets d’infrastructures, de qualité et bancables, portés par le gouvernement, ainsi que la mise en place d’une stratégie permanente de formation des cadres des sphères publiques et privées.