Après des semaines de réflexions et un report, les autorités burkinabè ont à nouveau annoncé la tenue, du 16 au 23 octobre prochain, de la 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).
Le thème de cette nouvelle édition est : « Cinémas d’Afrique et de la diaspora, nouveaux regards, nouveaux défis ». Cette année, 1132 films sont inscrits. Un record qui est le signe du « dynamisme du cinéma africain », selon le délégué général du Fespaco, Alex Moussa Sawadogo.
Joint par Radio France Internationale (RFI), Alex Moussa Sawadogo estime de son côté que la tenue du festival est importante non seulement pour le public, mais aussi pour les professionnels du secteur car la situation sanitaire a des répercussions sur l'industrie cinématographique africaine.
« J’ai vu un gros impact sur les tournages, les productions et les post-productions. Vous savez que pour la plupart des films africains, la post-production se fait au nord et la situation a empêché beaucoup de producteurs, de réalisateurs d’aller dans les pays européens pour pouvoir finir. Et donc, les post-productions locales n’ont pas pu tenir le coup », a-t-il déclaré à (RFI).
« Par ailleurs, dans certains pays africains, il y a eu aussi des confinements et également des pays où des Etats étaient beaucoup plus concentrés sur la lutte contre la pandémie que sur le soutien des films. Tout le secteur cinématographique a donc été impacté », a-t-il poursuivi.
La crise sanitaire a des répercussions sur la vie artistique et notamment le secteur de l’industrie du film. Au Congo, elle marche au ralenti. Entre le couvre-feu et le maintien de la fermeture des salles de cinéma, les producteurs et acteurs mais aussi les artistes congolais de tous bords ne savent plus à quel saint se vouer.