Au dernier jour de sa mission dans la province du Nord Kivu, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a visité le1er juillet l'observatoire volcanologique de Goma (OVG) dont il a renforcé de véhicules.
Pendant plus de deux heures, le chef de l'Etat a échangé avec l'équipe des scientifiques chargés de la surveillance du volcan Nyiragongo et du Lac Kivu. Suivant les explications du directeur général (DG) de l'OVG, Adalbert Muhindo, ses équipes surveillent au quotidien et en temps réel le volcan grâce à quinze stations sismologiques déployées autour du volcan et qui renvoient les informations qui sont décryptées instantanément à Goma et dans plusieurs autres centres sismologiques du monde.
« Ce n'est pas assez, mais ces équipements suffisent pour donner des informations fiables », a ajouté le DG de l'OVG qui a confirmé que le volcan Nyiragongo reste un danger pour la ville de Goma par le fait d'avoir un lac des laves permanent perché à 3500 m d'altitude. Les prélevés de l'OVG ont démontré que les trois grandes éruptions volcaniques qui ont secoué la ville de Goma (1977, 2002 et 2021) suivent la même trajectoire, selon les experts de l'OVG. Entre 2002 et 2021 la ville de Goma est passée de 13 à 70 km2. La fertilité du sol volcanique et la disponibilité du matériel de construction poussent la population à s'installer au pied du volcan, déplorent les spécialistes de l'OVG.
Au département de sismologie, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s'est fait expliquer les mécanismes de surveillance du Lac Kivu et la cartographie des sites réputés dangereux en gaz méthane. Le staff de l'OVG a félicité le chef de l'Etat pour l'option prise dans le processus du dégazage au site de Kabuno. Malgré la présence d'appareils sophistiqués pour la surveillance du Volcan et du Lac ainsi que de l'expertise avérée de ses scientifiques, l'OVG connaît des difficultés de mobilité d'agents vers le cratère. Sur place, le président de la République a remis deux véhicules tout terrain pour assurer la mobilité des équipes. Quant aux équipements supplémentaires de surveillance, le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo attend de l'OVG un rapport complet par l'entremise du ministre de la Recherche scientifique.