Reçus tour à tour par le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N'Guesso, le 2 juin à Brazzaville, les représentants de l’Unoc, de la Cogépaco et d’Unicongo ont proposé des mécanismes devant permettre de développer le secteur privé congolais.
Il s’agit, entre autres, des signaux forts qui permettront aux investisseurs de faire du Congo une destination d’investissement notamment un cadre juridique adéquat et un climat d’affaires attractif. « Il nous faut des mécanismes juridiques et une attractivité afin que cet essor soit effectif », a déclaré Alphonse Missengui, président de l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (UniCongo).
De son côté, Galessamy Ibombot, président de la Confédération générale du patronat du Congo (Cogépaco) estime que l’essor de ce secteur passe indéniablement par la réorganisation, la formation, la régularisation de la dette commerciale et sociale ainsi que les réformes des prélèvements fiscaux et parafiscaux.
« Nous avons un secteur privé quelque peu malade qui en tant qu’entité mérite une réorganisation car la parafiscalité abusive met à mal les commerçants », a-t-il souligné.
Pour sa part, El Hadj Abdoulaye Djibril Bopaka, président de l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (Unoc), se dit optimiste sur le développement du secteur privé national. « Nous avons présenté notre cahier des charges au ministre qui a enregistré nos propositions pour examen. Je pense que la démarche ne va pas s’arrêter aujourd’hui. Elle se poursuivra pour le bien du secteur privé », a-t-il renchéri.
Notons que ces échanges s’inscrivent dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour améliorer le climat des affaires, favoriser la diversification de l’économie et rendre l’économie congolaise plus résiliente en s’appuyant sur les partenariats publics-privés.