Le pays devrait contribuer significativement à la croissance de 7,8 % de la production mondiale de l’or rouge. Il s’agit de la plus grande contribution pour l’année 2021.
Les perspectives intéressantes se dessinent pour le cuivre RD-congolais. Depuis un certain temps, la demande mondiale est en train d’exploser littéralement, dit-on. Pour 2021, l’on parle même d’une production mondiale de 21,8 millions de tonnes, soit une croissance de 7,8 % en glissement annuel. L’information reprise par l’Agence Ecofin vient d’un récent rapport Global Cooper Mining Outlook de Fitch Solutions, une agence d’analyse.
Avec ces chiffres, il faut reconnaître un début d’espoir après un moment difficile. En effet, la crise sanitaire n’a pas facilité la production du cuivre dans le monde. Il y a eu des restrictions diverses ainsi que l’impossibilité de mettre en service des nouvelles mines. Les dix plus grandes compagnies productrices de cuivre dans le monde ont affiché des chiffres à la baisse de leur production au deuxième trimestre de l’année 2020. Elles n’ont produit que 2,6 millions de tonnes, soit une baisse atteignant près de 4%. La raison de la chute est la quasi-paralysie de la production en Amérique latine en raison de la pandémie.
Si l’Amérique latine se bat pour sortir d’une crise sanitaire particulièrement meurtrière, l’Afrique n’a pas enregistré de changements notables de sa production en dépit des vagues successives de coronavirus. Les mines ont fonctionné quasi-normalement sur l’étendue du territoire africain. Au cours des huit premiers mois de 2020, la RDC a produit 1,04 million de tonnes, représentant une baisse d’à peine 400 000 tonnes que pour toute l’année 2019.
En 2021, la production du cuivre en RDC va progresser d’au moins 6,92 % en glissement annuel. Il devrait ainsi atteindre 1,39 million de tonnes de cuivre. Et la RDC est bien positionnée pour capter la demande mondiale, avec l’entrée en production de la mine géante de cuivre de Kamoa-Kakula. Il faut noter que la même tendance se fera sentir au niveau mondial, avec une hausse de la production mondiale annuelle. L’accroissement de la demande et les prix de plus en plus attractifs vont permettre de passer d’une production annuelle de 20 millions de tonnes en 2020 à plus de 29 millions de tonnes d’ici à 2030.