L’ambassadeur d’Algérie a assuré, au sortir de l’audience avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, que les équipes nationales du Congo et même les clubs pourraient bénéficier des stages de formation dans son pays.
Les Diables rouges pourraient tirer profit de l’excellente coopération sportive entre l’Algérie et le Congo. Hugues Ngouélondélé et le diplomate algérien ont, en effet, échangé dans le domaine des sports, toutes disciplines confondues. Ils ont ensemble envisagé quelques actions de coopération et d’échange en explorant notamment le calendrier des compétitions africaines. Ils ont harmonisé leurs points de vue sur certaines actions qu’ils souhaitent entreprendre à l’avenir.
« Le Congo est un grand pays du sport. Il n’y a pas que le sport roi. Le Congo est aussi connu dans d’autres disciplines sportives. On pourrait envisager à l’avenir des échanges des stages de formations en Algérie des équipes nationales et autres », a expliqué Benattou Mohamed.
L'ambassadeur de l'Angola plaide pour l'organisation des rencontres sportives entre les deux pays
Outre le diplomate algérien, le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi a échangé le 9 juillet avec l’ambassadeur de l’Angola au Congo. En cette période de crise sanitaire, le diplomate angolais a souhaité réactualiser la coopération entre les deux pays dans le domaine des sports mais aussi de la jeunesse. La possibilité de renforcer les liens d’amitié entre les deux peuples par l’organisation régulière des compétitions a été évoquée.
« Nous sommes venus voir comment réactualiser la coopération entre l’Angola et le Congo dans le domaine des sports et de la jeunesse… Dans cette période de la crise sanitaire, nous ne pouvons pas abandonner le sport. Il faut développer des actions surtout avec les départements frontaliers, notamment avec la province de Cabinda. Nous pensons qu’on peut réactiver le sport dans les deux pays pour renforcer et consolider la coopération unissant les deux peuples », a souligné Vincente Muanda. Et de poursuivre : « C’est très important entre nous. Au lieu d’attendre l’organisation des compétitions régionales, internationales, pour se rencontrer, nous pensons que nous devons commencer à travailler pour que les deux pays soient toujours ensemble. »
S’affronter par exemple aux plus expérimentées Angolaises dans le domaine du handball sera bénéfique pour le Congo, car ces rencontres lui permettront de mieux préparer les prochaines échéances internationales. Le règne sans partage de l’Angola sur l’échiquier continental est le fruit d’un travail. Les Palancas Negras dans leur version féminine, faut-il le rappeler, sont championnes d’Afrique à quatorze reprises. L’organisation des rencontres n’est pas la seule préoccupation.
« En dehors du handball , il y a le problème des infrastructures qui nous permettra d’échanger les points de vue pour gagner en expériences », a expliqué Vincente Muanda.