COP 26 : l’Unesco va apporter sa contribution au Congo et à la CCBC

Jeudi, Juillet 15, 2021 - 21:02

La représentante de l’Unesco, Fatoumata Magera, a exprimé la volonté de son institution à apporter sa contribution pour accompagner le Congo dans les préparatifs de la conférence des parties (COP 26) de Glasgow en Ecosse au cours de l’entretien qu’elle a eu avec la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.  

Profitant de sa visite pour féliciter la ministre de la confiance renouvelée à sa personne, à l’élargissement de son ministère, la représentante de l’Unesco en République du Congo a réaffirmé la disponibilité de cette institution onusienne à travailler avec le ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, coordonnatrice technique de la Commission climat du bassin du Congo (CCBC). « Comme vous le savez, l’Unesco dans le S de son sigle s’occupe des questions de sciences. C’est dans son mandat, dans l’un des cinq domaines de sa compétence. Et dans le domaine des sciences, nous avons une bonne place pour la question de l’environnement. Donc le portefeuille qu’occupe la ministre, notamment dans le domaine du climat, de l’environnement, de la biodiversité, intéresse l’Unesco au plus haut point dans son rôle d’appui stratégique, dans son rôle d’organisation technique et d’accompagnement », a précisé la représentante de l’Unesco au sortir de l’entretien avec la ministre.

Parlant de la COP 26, Fatoumata Magera a rappelé que dans l’historique des COP, l’Unesco a toujours été associée. Elle a entre autres pour mandat d’appuyer les pays, de les aider à s’organiser pour leur participation et pour que leurs voix soient entendues. « Dans ce processus que la ministre est en train de conduire depuis plusieurs mois maintenant et avec brio, l’Unesco a mis sa modeste contribution pour pouvoir appuyer le ministère dans son effort de préparation pour qu’il puisse porter haut la voix non seulement du Congo mais aussi de la sous-région dans le domaine du bassin du Congo », a-t-elle souligné.

L’Unesco s’intéresse dans le domaine de l’environnement, notamment sur toutes les questions de réserve de biosphère. Elle appuie les pays dans tout ce qui concerne la préservation des réserves de biosphère et toute la résilience des populations autour des réserves de biosphère. Quant à la question des tourbières, l’Unesco pourrait apporter son expertise dans le cadre du développement d’une stratégie intégrée qui touche les différents pays qui y sont concernés.

Le Congo et la CCBC dans les préparatifs de la COP 26 de Glasgow

La ministre Arlette Soudan-Nonault, coordonnatrice technique de la CCBC, a échangé également avec le Dr Christian Ruck, facilitateur du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo (PFBC). Les deux personnalités ont parlé des écosystèmes du bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial et première réserve mondiale de carbone grâce à ses tourbières qui sont placées au cœur du continent. Ils s’inscrivent comme priorités dans les perspectives d’atteinte de l’accord de Paris sur le climat. C’est à la COP 26 de Glasgow que la République du Congo et les autres pays membres de la CCBC parleront d’une seule voix afin de rappeler à la communauté internationale l’urgence planétaire de préserver les écosystèmes fragiles du bassin du Congo.

Le Dr Christian Ruck a rassuré la ministre Arlette Soudan-Nonault du soutien du PFBC d’accompagner le Congo et la CCBC sur l’ensemble des initiatives sur le Climat. « L’objectif, c’est la conservation et l’aménagement durable du grand poumon du monde, parce que le bassin du Congo est le deuxième poumon du monde, il est très précieux... Il faut absolument protéger ses forêts. J’ai fait le plaidoyer pour un grand deal », a déclaré le Dr Christian Ruck.   

Bruno Okokana
Légendes et crédits photo : 
Photo 1 : La représentante de l’Unesco répondant aux questions de la presse (crédit photo/ MEDDBC) Photo 2 : La ministre s’entretenant avec le Dr Christian Ruck (crédit photo/ MEDDBC)
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