La 18e édition du Festival international de films d’écoles courts-métrages qui se tiendra du 15 novembre au 15 décembre 2021 sera l’occasion de voir ou revoir des films qui ont marqué son histoire, 1473 films en compétition depuis 2004 réalisés dans quatre-vingt-trois pays.
Comme c’est le cas pour la majorité d’événements culturels, Festimaj n’a pas pu respecter son rendez-vous les deux dernières années. Néanmoins, pour 2021, l’organisation a trouvé une belle parade qui va permettre de la tenir quand même. Déjà, initialement prévue entre mai et juin, la 18e édition a été renvoyée à la fin de l’année, soit du 15 novembre au 15 décembre. La covid « n’aura donc pas le dernier mot », comme s’en réjouissent Gilles Lemounaud et Anne-Claude Lumet. « Nous passons par des périodes qui ne sont pas faciles, normalement en ce moment nous devrions faire une école d’été de cinéma en Géorgie, ce qui n’est pas possible », a expliqué cette dernière au Courrier de Kinshasa. Obligée de faire avec pour le moment, elle garde espoir que des jours meilleurs arriveront. « Pour le Congo, il n’y a pas eu de diffusions en 2020 mais plutôt en 2019 et j’espère qu’il y en aura en novembre », a-t-elle dit.
L’exceptionnelle édition rétrospective proposée est une belle opportunité offerte aux cinéphiles de prendre connaissance des créations venues de quatre-vingt-trois pays du monde, y compris la RDC dont la dernière participation date de 2019. Il s’agit essentiellement de courts-métrage réalisés par des enfants et des jeunes de 4 à 30 ans mais aussi par des professionnels de tout âge. Pour certains, ce sera l’occasion de les voir et pour d’autres de les revoir, ces films qui ont marqué l’histoire de Festimaj depuis sa création en 2004. En seize ans, le festival a reçu en compétition 1473 films, c’est dire à quel point la programmation est éclectique ! Il y en a finalement pour tous les goûts, une diversité intéressante à explorer à travers les réalisations reçues de quatre-vingt-trois pays et coorganisateurs du festival. Les films sélectionnés sont diffusés sur les cinq continents par l’ensemble des coorganisateurs du Festimaj dans le monde.
Des suggestions bienvenues
Pour l’édition rétrospective, l’organisation pense aménager sa programmation avec le concours de tous les acteurs habituels du Festimaj. Une invitation cordiale est d’ores et déjà lancée aux coorganisateurs, réalisateurs ou équipes de réalisation et même aux spectateurs d’y apporter leur contribution. Il suffit pour cela qu’ils signalent le ou les films qu’ils souhaiteraient revoir et sont priés d’en faire part dès que possible. D’un autre côté, les diffuseurs sont priés de s’inscrire jusqu’au 15 octobre. Et l’on rassure que « les suggestions seront accueillies avec plaisir ».
IL faut rappeler que Festimaj propose des diffusions de ces films inédits dans plus de cent cinquante lieux répartis dans plus de trente-cinq pays du monde et qu’il repose sur un réseau international de réalisateurs professionnels, coorganisateurs et diffuseurs. Ce festival dont la diversité est un atout incontestable permet à plus de 500 000 spectateurs : enfants, jeunes mais aussi adultes du monde entier de voir ses programmations uniques. Elles sont étoffées par des films engagés qui abordent des questions actuelles, les enjeux sociétaux cruciaux sont au cœur des réalisations. Education, tolérance, migrations, éducation à la paix, droit des enfants, écologie sont les sujets qui s’y invitent autant que la lutte contre les discriminations, le harcèlement à l’école, la maltraitance et la corruption.