Le technicien français a tiré les premiers enseignements au terme de sa mission de deux semaines à Brazzaville pour superviser l’AS Vegas, le club de la Ligue 2 congolaise.
Daniel Duroir a salué l’envie et la qualité des joueurs et joueuses tout en rappelant qu’il était encore très tôt pour lui d’établir la liste de ceux qui pourront se rendre sur le vieux continent ou la France pour y débuter une carrière professionnelle. « Il y a des joueurs qui ont de qualités. Assurer que beaucoup de joueurs ou de joueuses peuvent aller en Europe et en France, pour l’instant, il faut que je réfléchisse. Il faut que j’analyse un peu tout ce que j’ai vu. Il y a aussi de bons footballeurs et bonnes footballeuses en France. Il faut bien se préparer par rapport à ce qu’on a déjà », a-t-il fait savoir.
L’AS Vegas, a-t-il reconnu, est un club ambitieux. C’est à ce juste titre que l’ancien technicien de l’AJ Auxerre a bouclé la première phase de sa mission, en assistant le 3 août dans les tribunes du terrain annexe du Complexe sportif La Concorde à Kintélé à la rencontre de la 11e journée du championnat national de ligue 2. L’AS Vegas s’est imposée face à la formation du BNG (2-1).
Daniel Duroir en a profité pour proposer une meilleure recette qui fera progresser cette formation. « Sur le plan collectif, il y a beaucoup à faire. Ce sont des garçons qui jouent beaucoup tout seuls. Cela va être le rôle de Gilbert(Segura), le directeur technique avec ses entraîneurs pour les faire travailler sur le plan collectif. Je pense qu’il faut faire beaucoup d’efforts là-dessus pour pouvoir progresser », a-t-il insisté.
Sa mission à Brazzaville ne consistait pas seulement à superviser l’équipe masculine, mais aussi les féminines de l’AS Vegas. Il a salué le projet et la démarche de Doless Oviebo, le président de l’AS Vegas qui consistent à mettre en lumière les jeunes filles congolaises, en vue de faire d’elles les futures Diables rouges. Six mois ont suffi pour que plus de trois d’entre elles puissent taper dans l’œil de la sélectionneure de l’équipe nationale.
« C’est un projet intéressant, parce que le président ne veut intégrer que des Congolaises. Elles sont jeunes, mais sur la qualité il y a quelques joueuses intéressantes. Cela fait six mois qu’elles travaillent ensemble et quand on sait qu’ il y a trois qui sont déjà en sélection sans doute une 4e qui a été vue le 2 août c’est bien. Cela doit encourager le président à continuer », a-t-il commenté.
Cet éducateur à la retraite, depuis le 1er juillet 2018 et doté d’une expérience d’une trentaine d’année au sein de l’AJ Auxerre, était venu à Brazzaville le 17 juillet pour appuyer Oviebo football académie dont son ami Gilbert Segura en est le directeur technique dans la mission consistant à superviser les joueurs de l’As Vegas et de l’OFA pour un placement dans des clubs à l’étranger. Il a regagné son pays le 3 août, dans le but d’analyser tout ce qu’il a du positif avec ses collègues avec lesquels il travaille, en vue de donner plus d’ampleur à de nouvelles opportunités qu’ils veulent mettre en place.