Électricité : le gouvernement engage une société anglaise pour renforcer les installations

Jeudi, Août 5, 2021 - 17:15

Le protocole d’accord de financement a été signé, le 5 août à Brazzaville, par le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Honoré Ntsayi, et le directeur général de Lincoln W Ltd, Daniel Gouobolo. L’entreprise anglaise devra, dans un premier temps, investir 32 milliards FCFA sur les travaux urgents des réseaux électriques.

La priorité de l’entreprise cocontractante, d’après Daniel Gouobolo, consiste à améliorer la fourniture de l’électricité aux grandes villes du pays et résoudre l’épineux problème de délestage. Le projet s’exécutera en deux phases : la première dite « phase urgente » consiste en la réhabilitation du réseau de transport et distribution de l’électricité, et la seconde phase concerne le bouclage et l’extension du même réseau.

Les techniciens de Lincoln W Ltd vont travailler d’arrache-pied pour pouvoir rendre l’électricité stable au profit des entreprises et des ménages congolais. « Il faut d’abord commencer par les travaux de la première phase, dont nous avons une estimation du coût. Mais, il faut une étude de faisabilité afin de déterminer le coût réel des travaux de la seconde phase », a laissé entendre le directeur général de Lincoln W Ltd.

Le démarrage effectif des travaux sur le terrain dépendra des étapes de la validation du protocole d’accord et des études prévues. Il peut prendre encore plusieurs mois. L’entreprise s’engage à apporter l’assistance technique au comité de suivi du projet ; à faciliter l’acquisition des pièces de rechange, l’outillage et les consommables nécessaires à l’exploitation et à la maintenance des équipements ; à s’assurer de la bonne exécution et la livraison du projet dans les délais.

Elle devra également participer à l’assainissement de l’opérateur public, à savoir de l’entité chargée de la gestion des réseaux de transport, de distribution et commercialisation de l’électricité ; faire intervenir des sous-traitants locaux à hauteur de 20% du coût d’investissement du projet ; reverser 2% des revenus générés par l’investissement dans le circuit économique de la République du Congo.

La partie congolaise s’engage, pour sa part, à garantir les droits et intérêts de l’investisseur, notamment de la libre circulation des personnes, des biens et équipements de l’investisseur dans le cas de l’exécution du projet. Dans la même optique, précise Émile Tsakala, le conseiller à la stratégie et développement du ministre en charge de l'Energie, les autorités congolaises assureront surtout les intérêts de l’investisseur au sein du conseil d’administration du bénéficiaire du projet, le rapatriement des revenus relatifs à l’amortissement du financement, l’obtention d’une convention d’établissement auprès de la direction générale de l’Économie.

Fiacre Kombo
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