Promotion des droits de l'homme :associer les peuples autochtones aux processus de prise de décision

Mardi, Août 10, 2021 - 13:45

 La communauté internationale a commémoré, le 9 août, la journée mondaile des peuples aautochtones sur le thème « Ne laisser personne de côté : les peuples autochtones et l'appel pour un nouveau contrat social ».

 

Appelant les décideurs du monde à faire participer et à inclure la population autochtone dans les instances de prise de décision, le responsable de l’ONU, Antonio Guterres, a précisé que cette catégorie de personnes est souvent marginalisée et vulnérable aux différents effets de la crise. On compte environ quatre cent soixante et seize millions d'autochtones et originaires de quatre-vingt-dix pays du monde, soit 6,2 % de la population mondiale.

« Les peuples autochtones représentent une immense diversité de cultures, de traditions, de langues et de systèmes de connaissances uniques. Ils entretiennent une relation particulière avec leurs terres et ont des conceptions différentes du développement, fondées sur leurs propres visions du monde et priorités », a reconnu Antonio Guterres en insistant que leurs modes de vie doivent être respectés et fondés sur leur consentement libre et claire.  Cependant, l'humanité doit de sa part exiger l'inclusion, la participation et l'approbation de ces peuples dans la constitution d'un système présentant en leur faveur des avantages sociaux et économiques. D’autant plus que dans de nombreux pays, les peuples autochtones sont souvent chassés de leurs terres, marginalisés des activités politiques et économiques sans oublier le fait que leurs cultures sont dénigrées.

« Malgré l'existence d'instruments internationaux pour répondre à ces inégalités, tous ne sont pas impliqués dans ce processus collectif visant à garantir que personne ne soit laissé de côté. Il est donc nécessaire de construire et de redéfinir un nouveau contrat social qui soit l'expression de la coopération pour l'intérêt social et le bien commun de l'humanité et de la nature », précise encore l’ONU avant de conclure que 86 % de cette population travaille dans l’économie informelle, contre 66 % des non autochtones. Et, dans le monde, 47 % des populations autochtones actives n’ont pas fait d’études, contre 17 % des non autochtones. Cet écart est encore plus important chez les femmes.

 

 

 

 

Rock Ngassakys
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