Le directeur général de l’Économie forestière, Joseph Moumbouilou, a invité la Commission des forêts d'Afrique centrale (Comifac) à redynamiser le groupe de travail de gouvernance forestière (GTGF).
« Nous exhortons la Comifac à sortir ce groupe de son hibernation pour devenir un outil sur lequel nos pays peuvent compter. C’est la raison pour laquelle nous soutenons les initiatives visant sa restructuration et l’élaboration d’une feuille de route », a-t-il indiqué à l'ouverture d'un atelier.
Pour ce qui est du Congo, explique Joseph Moumbouilou, plusieurs avancées ont été enregistrées, notamment l’évolution du cadre juridique; la prise en compte des exigences des partenaires dans les législations nationales à l’image du processus APEV/FLEGT, ponctué par la délivrance d’un certificat de légalité et de traçabilité des bois ; la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts ; la certification forestière.
Organisé avec le soutien financier et technique du projet GIZ d’appui à la Comifac, cet atelier a permis de franchir un pas important, notamment la redynamisation du groupe de travail de gouvernance forestière qui se trouvait en hibernation depuis 2017. Les participants à cette rencontre ont planché sur plusieurs points à savoir : la lettre des missions et la composition des noyaux durs du groupe de travail, la définition d’une feuille de route pour les prochains mois.
Ils ont également entamé l’élaboration du document du projet destiné à soutenir le dialogue entre la Chine et l’Afrique centrale pour la gestion durable des écosystèmes forestiers de la sous-région et aussi pour la lutte contre le commerce illégal des ressources forestières. La stratégie d’industrialisation de la filière bois au niveau de l’Afrique centrale et l’apport de la Comifac dans l’accompagnement de ses pays membres dans l’industrialisation de la filière bois ont également été au cœur des échanges.
Notons que le secrétaire exécutif adjoint, coordonnateur technique de la Comifac, Chouaibou Nchoutpouen, a déploré le refus d’usage des bois tropicaux de la sous-région en ce qui concerne le chantier des prochains Jeux olympiques en France. Ainsi, il a annoncé la préparation d’une stratégie de riposte par la Comifac.