Le gouvernement a annoncé, le 17 août, la mise en place de deux commissions mixtes de travail avec les bureaux du Sénat et de l’Assemblée nationale afin d’examiner la situation des arriérés des indemnités des parlementaires avant de les apurer.
Face aux difficultés financières que connaissent les élus des deux chambres du Parlement ainsi que leurs collaborateurs, le gouvernement s’est voulu rassurant. « Le gouvernement, par la voix de son Premier ministre, a pris acte de cela. Le tout lui revient pour apporter des solutions, au fur et à mesure. Il s’agit d’un droit pour les parlementaires, établi par le règlement intérieur qui a valeur de loi organique. Nous avons mis en place des commissions mixtes de travail regroupant les membres du gouvernement et des bureaux des deux chambres pour examiner le problème et parvenir à l’apurement », a expliqué le ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières, du Domaine public, chargé des Relations avec le Parlement, Pierre Mabiala.
Profitant de la séance de travail avec la délégation du gouvernement, conduite par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a posé le problème des véhicules des parlementaires, notamment des députés. « Dans ce dossier, nous sommes aussi sur la bonne voie parce que le gouvernement travaille sans relâche pour y apporter de solutions. Des avances conséquentes ont été dégagées, au courant du mois de septembre, il y aura encore un autre acompte et les députés auront leurs véhicules de fonctions parlementaires », a assuré Pierre Mabiala.
Accompagné du ministre en charge des Finances, Roger Rigobert Andely, et du ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé, le Premier ministre a sollicité l’indulgence des deux chambres du Parlement pour que le débat d’orientation budgétaire ait lieu lors de la prochaine session extraordinaire. Prévu, selon les textes, au cours de la session ordinaire administrative qui précède la session budgétaire, ce débat n’a pas été organisé. « Le débat d’orientation budgétaire aura lieu d’ici vingt jours. Nous n’avons pas pu le faire tenant compte des contraintes, du temps et surtout du fait que le gouvernement venait d’être mis en place », a justifié le ministre d’Etat.