L’organisme onusien a décidé d’appuyer le Congo dans sa politique qui consiste à faire du complexe sportif de Kintélé, construit à la faveur des 11es Jeux africains de Brazzaville 2015, un véritable lieu de détection sportif non pas seulement du pays mais aussi de la sous- région.
Le ministre en charge des Sports, Hugues Ngouélondélé, et Fatoumata Barry Marega, représentante de l’Unesco au Congo, ont en marge du Forum des jeunes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, tenu du 19 au 20 août, décidé de créer les conditions en vue de répondre aux préoccupations de la jeunesse congolaise.
Les jeunes, ont-ils souligné, lorsqu’ils sont désœuvrés, perdent des repères et mobilisent davantage leurs énergies pour des mauvaises pratiques allant vers la violence, le vol, le banditisme, etc. La mise en valeur du complexe de Kintélé est une piste à explorer pour lutter contre leur oisiveté. L’idée consiste à leur offrir des espaces pour exprimer leur talent sportif.
« Le point nodal de notre rencontre était le complexe sportif de Kintélé qui est source d’opportunités, une grosse opportunité non pas seulement pour le Congo mais aussi pour la sous-région afin d'amener les jeunes à libérer leur énergie en termes de détection des talents sportifs, d’entraînement de haut niveau mais surtout en termes d’organisation des jeux de vacances (des camps , des colonies) qui participent à un ensemble d’activités de stage scolaire dont les jeunes ont besoin pour libérer leur talent et ne pas être oisifs», a commenté Julbert Tonye, expert de la jeunesse à l’Unesco.
L’Unesco a aussi décidé d’accompagner le département de la jeunesse dans la réalisation d’un certain nombre de projets dont l’animation des centres d’accueil dont il dispose. « Nous avons visité les directions départementales de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS). Il y a des structures d’accueil qui ne demandent qu’à être animées avec le matériel socio- éducatif que l’Unesco peut mettre à disposition. On a des médiathèques qu’on peut mettre en place et des bibliothèques qu'il faut renflouer parce que le centre média de l’INJS, par exemple, souffre d’une fracture numérique parce qu’il n’y a pas internet », a-t-il souligné.