RDC – FMI : l’IGF reste le passage obligé pour le contrôle du programme économique

Mercredi, Septembre 1, 2021 - 12:12

Le Fonds monétaire international (FMI) a dévoilé un plan de financement de l’Inspection générale des finances (IGF) de l’ordre de 1,5 million de dollars américains, étalé sur une période  de trois ans. Globalement, l’objectif recherché est d’améliorer la qualité de la dépense publique en République démocratique du Congo (RDC).

Partenaire de la RDC, le FMI a confirmé son appui financier au travail abattu par l’IGF. Il s’agit, en substance, de la conclusion de la dernière entrevue entre son représentant résident, Gabirel Leost, et le chef de service de l’IGF, Jules Alingete Key. Les discussions entre les deux personnalités ont tourné autour de la présentation du contenu de l’appui du FMI au programme économique du gouvernement. En effet, la RDC a conclu un programme avec l’institution de Breton Wood qui prévoit le décaissement d’un crédit de 1,5 milliard de dollars étalé sur trois ans, dont la première tranche de 217 millions de dollars a été débloquée immédiatement après la signature de l’accord entre les deux parties.

Le décaissement du crédit est assorti d’exigences de transparence dans le secteur minier. Au cours des échanges, un accent particulier a été placé sur la définition du rôle de l’IGF dans l’accomplissement des objectifs fixés dans ce programme économique. En quête de résultats palpables, le FMI a insisté sur les points cruciaux ayant conduit à cet appui. Il y a les objectifs en termes de mobilisation des recettes, d’amélioration de la qualité de la dépense et de reconstitution de la marge de manœuvre pour les dépenses les plus essentielles. Pour les atteindre, l’IGF semble être un passage obligé : « Il s’agit des objectifs majeurs auxquels l’IGF ne peut qu’être associée ».

Du côté de l’IGF, c’est la satisfaction totale. En effet, cet appui s’inscrit clairement dans le cadre des efforts visant à consolider la bonne gouvernance économique. Pour parvenir à un meilleur contrôle, l’IGF devra peser de tout son poids. « Elle est appelée à renforcer ses capacités de contrôle dans tous les volets prévus dans cet appui, notamment combattre les exonérations fantaisistes, contribuer à la réduction des dépenses d’urgence, maitriser la masse salariale dans le secteur public », a affirmé Jules Alingete.

Laurent Essolomwa
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