Dans le but de mettre fin au recrutement ainsi qu’à l’utilisation des enfants en période de conflits au Mali, les Nations unies ont signé, le 31 août, un nouveau plan d’action avec une coalition dénommée " mouvements des signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation ".
Selon la Mission des Nations unies au Mali (Minusma), ce plan d’action vise également à contrer les violences sexuelles ainsi que toutes les autres violations graves envers les enfants ainsi que prévenir et punir les abus effectués à l’endroit des enfants, notamment ceux en situation de conflit.
Pour ce faire, l’initiative prévoit de mettre en place une procédure pour la libération des enfants, leur réintégration dans leurs familles et leurs communautés sans oublier l’installation d’un mécanisme de protection et d’appui visant à leur permettre de reprendre une vie normale.
« Ces mesures s’inscrivent dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sur les enfants et les conflits armés », précise les responsables de la Minusma et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), en précisant que c’est un pas important réalisé. Car, cela nous donnera l’opportunité de séparer les enfants des groupes armés et leur réinsertion dans leurs familles et leurs communautés.
« Depuis 2000, environ cent quinze mille enfants soldats ont été libérés à travers le monde à la suite du travail de plaidoyer entrepris par les Nations unies, notamment dans le cadre de ce plan d’action. Ainsi, cet engagement marque une avancée majeure pour mieux protéger les enfants au Mali et promouvoir leurs droits conformément à la convention relative aux droits de l’enfant et à son protocole additionnel sur l’implication des enfants dans les conflits armés », a conclu le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali et chef de la Minusma, El-Ghassim Wane.