Sinistre du 4 mars 2012 : des promesses rassurantes pour les victimes

Samedi, Septembre 4, 2021 - 12:15

Parmi les questions abordées le 3 septembre par le député de la deuxième circonscription électorale de Talangai, 6e arrondissement de Brazzaville, Jean Claude Ibovi, au cours d’une rencontre citoyenne, figurait en bonne place la nécessité de verser des indemnisations aux victimes du drame du 4 mars 2012 non encore récompensées.

Neuf ans après les horribles événements, de nombreuses victimes ne sont pas encore totalement récompensées par l’Etat comme promis. Elles continuent pour les unes de passer des nuits dans les habitations de fortune ; pour les autres de se loger dans les sites de la commune de Kintelé, banlieue nord de Brazzaville où il leur est exigé, selon un témoignage délivré au cours de la réunion, de payer quinze mille FCFA par mois pour loyer appartenant pourtant à l’Etat.

Les sinistrés non encore indemnisés ont exprimé leur ras-le-bol au député avant de promettre d’organiser une manifestation pacifique le 4 mars 2022, à l’occasion du 10e anniversaire de cette triste tragédie ayant ôté la vie à plusieurs Brazzavillois.

Répondant à ses mandants, Jean Claude Ibovi leur a fait comprendre que depuis le déclenchement de cette tragédie, il s’est toujours battu corps et âme pour défendre les intérêts des victimes.

Ainsi, a-t-il assuré, les députés des circonscriptions électorales concernées par cette question ont résolu de rencontrer, avant la session budgétaire qui s’ouvre en octobre, les membres du gouvernement et autres acteurs publics impliqués dans la gestion du dossier afin que dans le budget 2022, qu’il soit dégagé une enveloppe financière consistante pour régler définitivement l’affaire du 4 mars 2012. Il a invité les victimes à lui faire confiance et à croire à son engagement pour leur cause comme d’habitude.   

Au cours des échanges avec la population, il a été également évoqué des questions liées à l’insécurité créée par les « Bébés noirs » et les « Kulunas » ; l’approvisionnement difficile en eau potable et en électricité ; le curage de la rivière Tsiémé ; le chômage des jeunes ; les bagarres entre élèves dans les établissements scolaires publics ainsi que les surtaxes fiscalo-douanières qui tuent le commerce et l’épanouissement du secteur privé national.

Ayant recueilli toutes ces doléances, le député de la deuxième circonscription électorale de Talangaï a promis de les transmettre aux pouvoirs publics, seuls capables d’apporter des solutions qui conviennent. Jean Claude Ibovi s’est dit touché par la montée de la violence aussi bien dans les grandes villes congolaises que dans les écoles publiques.     

 

 

Roger Ngombé
Légendes et crédits photo : 
1-Jean Claude Ibovi répondant aux questions des journalistes 2-La population pendant les échanges
Notification: 
Non