La Commission économie et finances de la chambre haute du Parlement a fait, le 6 septembre à Brazzaville, lors du débat d’orientation budgétaire, quelques recommandations au gouvernement dans le cadre de l’amélioration du cadre macroéconomique.
Au nombre des recommandations faites par les sénateurs, il est question de retracer, de manière lisible dans le budget de l’Etat, les recettes minières et de l’économie numérique d’une part, et d’autre part, les recettes forestières en renseignant la part engloutie par la fiscalité au titre des contributions dans la construction des routes de désenclavement par les sociétés forestières.
En outre, appliquer les dispositions de la loi de finances 2020 concernant la part des impôts et taxes destinés aux collectivités locales. Ici, le gouvernement, par la voix du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a signifié que ces dispositions tardent à être appliquées simplement en raison des dysfonctionnements constatés dans la collecte de l’ensemble des recettes. Il s'agit également d' atteindre l’objectif zéro exonération exceptionnelle, conformément à la disposition prévue dans les lois de finances de 2019, 2020 et 2021.
Pour la Commission économie et finances, le gouvernement se doit également de maintenir, dans les comptes spéciaux du Trésor au budget de 2022, le fonds national de solidarité pour le soutien des entreprises, fonds institué à la suite de la pandémie de coronavirus; le paiement régulier des pensions des retraités et des bourses des étudiants à l’instar de la paie des salaires des fonctionnaires; l’inscription dans la loi de finances 2022 des contributions de toutes les entreprises du portefeuille public.
L'autre recommandation concerne l'étude à mener sur la possibilité de création de l’Agence des participations de l’Etat chargée de gérer les participations publiques dans les différents secteurs et bien faire jouer au pays son rôle d’Etat actionnaire et investisseur dans les entreprises jugées stratégiques.
Enfin, opérationnaliser le guichet unique foncier afin de faciliter l’accomplissement à bref délai de l’ensemble des formalités administratives, juridiques, techniques et financières concourant à l’immatriculation à grande échelle des propriétés immobilières et la mise à jour des titres fonciers.