Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao) ont décidé, le 8 septembre, de suspendre la Guinée Conakry des instances de décision de l’organisation à la suite d’un coup d’Etat, et pourraient dépêcher une mission sur place « pour discuter avec les nouvelles autorités ».
La Communauté économique ouest-africaine demande que les décisions soient endossées par l’Union africaine et les Nations unies, a dit le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry, après avoir pris part au sommet par visioconférence. Il n'a pas évoqué de sanctions économiques.
Les dirigeants de la Cédéao « ont exigé le respect de l'intégrité physique du président Alpha Condé », sa « libération immédiate » ainsi que celle de toutes les personnes interpellées. Ils réclament que les militaires « mettent en place un processus qui permette d'arriver très rapidement à un retour à l'ordre constitutionnel normal », a précisé Alpha Barry.