Le document a été approuvé, le 27 septembre à Brazzaville, par le Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE), avec la participation des pouvoirs publics, du secteur privé et de la société civile. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé.
Le cadre national de certification professionnelle validé est un document stratégique mis en place pour répondre à la problématique de la formation et de l’employabilité des jeunes. Il permettra d’harmoniser la certification des parcours qualifiants, dont ceux liés au parcours courte durée, exécutés dans le cadre du PDCE, un projet cofinancé avec la Banque mondiale. L’objectif de l’initiative est de répondre à la certification des compétences et de la qualification des jeunes formés. Ce cadre apparaît comme un outil de gouvernance de la formation professionnelle.
A en croire le coordonnateur du projet, Auxence Léonard Okombi, le processus engagé devrait aboutir, entre autres, à une méthodologie de certification des formations qualifiantes et à l’établissement des nouveaux diplômes pour des formations professionnelles de courte durée développées par le PDCE.
Il aboutira aussi, a-t-il ajouté, au développement d’une méthodologie de re-certification des compétences de ceux qui sont formés des canaux informels, à travers la validation des acquis de l’expérience, dans le cadre du partenariat professionnel/industrie et le secteur privé.
Il a fait savoir que le constat fait sur le marché de la formation professionnelle et/ou qualifiante au Congo est que celui-ci est caractérisé, entre autres, par une multitude de certificateurs ; une disparité de certifications ; une utilisation anarchique des outils, avec des méthodes pédagogiques ne répondant pas aux normes et standards dans le domaine de la formation professionnelle ou qualifiante.
Pour le ministre de tutelle, ce cadre de certification vient à point nommé résoudre le sempiternel problème de l’employabilité des jeunes.
« Je dois préciser que la certification ne vient pas mettre fin à la formation professionnelle. Bien au contraire, elle complète celle-ci en offrant plus d’opportunités d’emplois aux jeunes. Celle-ci permet de recadrer l’exclusivité accordée aux formations diplômantes pour basculer dans un système de compétence. Elle ouvre le formel à l’informel », a souligné Ghislain Thierry Maguessa Ebomé.