Le jeune entraîneur allemand du Bayern Munich, âgé de 34 ans, Julian Nagelsmann, a proposé à la Fédération internationale de football (Fifa) des oreillettes, dont le principal objectif serait de permettre à l’entraîneur de communiquer avec ses joueurs en pleine rencontre de football.
Ayant constaté que les joueurs ne respectaient généralement pas entièrement les consignes de l’entraîneur, Julian Nagelsmann a suggéré à l’instance dirigeante du football mondial d’intégrer les oreillettes dans sa gibecière comme cela a été le cas avec la « Goal Line » puis la « VAR », respectivement compris comme ligne de but (ou lignes de buts) et assistance vidéo à l’arbitrage. Cette technologie comblerait, en effet, ce manque qui fait que les joueurs commettent assez de fautes lors d’un match et elle les épargnerait certains ennuis, la débauche d’énergie par exemple.
Après avoir eu un échange avec son ami Andy Reid, coach de l’équipe de NFL de Kansas city Chiefs, par le biais duquel il aurait pris connaissance des oreillettes, qui seraient déjà utilisées aux Etats-Unis d’Amérique pendant les matchs de championnat, Julian Nagelsmann estime que « le football reste encore traditionnel. Le football américain est incroyablement avancé d’un point de vue technologique, en matière de communication avec les joueurs. C’est quelque chose dont on a absolument besoin idéalement avec un micro afin que le joueur puisse aussi parler avec les entraîneurs ».
Cette suggestion du jeune tacticien allemand, considéré comme l’entraîneur du futur, est plutôt mal accueillie par nombre de spécialistes du football qui pensent qu’elle ôtera au sport roi sa splendeur, car le football sublime par l’intelligence spontanée des joueurs sur le terrain et leur capacité de la vision du jeu.
Mais jusqu’où ira la technologie ?
Il faut le dire, c’est de la folie mais ce serait peut-être incroyable cette révolution dans ce football moderne, qui de plus en plus se perfectionne à travers des reformes que la Fifa a engagées depuis 2018, année de la Coupe du monde en Russie où elle a expérimenté l’assistance vidéo à l’arbitrage ou « VAR » (en anglais Video assistant refree).
Il serait mieux d’être avant-gardiste dans la mesure d’anticiper l’évolution. Cela n'est qu’une suggestion à l’heure actuelle, le reste relève de la Fifa.