Au cours d’une rencontre, le 7 octobre à Brazzaville, la ministre de l’Économie, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a enjoint aux coordonnateurs des projets financés par la Banque mondiale de rendre compte de leurs activités à la tutelle.
L’absence de communication entre les unités de coordination des projets et leurs tutelles a été critiquée lors de la revue du portefeuille de la Banque mondiale en faveur du Congo, tenue les 22 et 23 juin derniers. Avec quinze projets en cours d’exécution pour un coût total de 317 milliards FCFA, la Banque mondiale est l’un des principaux bailleurs de fonds de la République du Congo.
En discutant directement avec les responsables des projets publics, la ministre de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration, Ghislaine Ingrid Olga Ebouka-Babackas, entend instaurer un cadre d’échanges permettant d’apprécier la mise en œuvre des projets et leur état d’avancement, d’identifier leurs difficultés, afin d’aider les équipes de coordination à mieux les surmonter et à sortir des situations de fragilité.
« Les projets bien menés contribuent à la réduction du taux de pauvreté, au renforcement des capacités, à l’amélioration de l’inclusion sociale, notamment dans les secteurs de l’agriculture, du développement communautaire, de l’éducation, de l’électricité, de la santé, du transport », a souligné la ministre.
À noter que la Banque mondiale a annoncé qu’elle va revoir à la hausse son portefeuille au Congo, avec le déblocage de 206 milliards FCFA supplémentaires destinés à sept nouveaux projets dans les domaines du numérique, de l’agroforesterie, du capital humain.
Une grande partie des financements actuels de l’institution de Bretton Woods est orientée au secteur social, à savoir la santé, l’éducation, la lutte contre la pauvreté et l’aide aux personnes vulnérables comme le projet ‘‘Lisungi’’ des filets sociaux, l’employabilité des jeunes. Elle intervient également dans la protection de l’environnement, la gouvernance publique ainsi que les infrastructures et l’assainissement.