La première rencontre de réseautage et de plaidoyer du projet « Créer en Afrique centrale » a pris fin le 29 octobre à Brazzaville. La cérémonie de clôture a été patronnée par le ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo.
Pendant trois jours, les participants aux assises ont suivi avec satisfaction des sessions de formation et des séminaires sur des thèmes liés aux quatre axes prioritaires de l’appel à propositions ainsi que des visites d’étude et une session sur les politiques culturelles pour les industries culturelles et créatives dans la région. Il s’est agi des quatre axes ci-après : projets visant à améliorer la création et la production de biens et de services, ainsi qu’à en augmenter le nombre et la qualité ; projets visant à soutenir l’accès aux marchés et la diffusion de biens et de services ; projets visant à promouvoir l’éducation à l’image chez les publics, en particulier chez les jeunes ; projets visant à favoriser l’accès au financement via des mécanismes innovants.
L’experte en charge de la Culture de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CÉÉAC), point focal du consortium « Créer en Afrique centrale », Kombile Olympe, s’est dite satisfaite. « Aujourd’hui, c’est le premier réseautage et nous attendons du Congo qu’il nous accompagne. Je vous souhaite plein succès dans la gestion de vos industries culturelles créatives », a-t-elle dit.
Il en a été également le cas pour la directrice d’Interarts, Mercedes Giovinazzo. « Je ne peux que me réjouir au nom du consortium », a-t-elle fait savoir. En effet, c’est ce consortium qui a retenu et financé ce projet culturel « Créer en Afrique centrale ». Une action qui va à n’en point douter stimuler les professionnels de la culture à monter à l’avenir des projets importants et bancables.
Clôturant cette première rencontre, le ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, a félicité les organisateurs ainsi que les participants qui, en trois jours d’échanges contradictoires et enrichissants sur les problématiques des industries culturelles et créatives, se sont compris et sont parvenus aux résultats escomptés. « Votre plateforme de travail et de coopération a désormais des outils nécessaires qui lui permettront de faire en sorte que le rôle des industries culturelles et créatives dans le développement durable de l’ensemble des pays de la sous-région soit accru de façon significative. Ainsi, les industries culturelles et créatives seront effectivement un facteur de cohésion sociale, qui permettraient aux professionnels de circuler librement dans notre sous-région d’Afrique centrale parce qu’il y avait des difficultés », a déclaré Dieudonné Moyongo.
Le ministre de la Culture et des Arts a précisé que pour boucher l’économie de la culture, le Congo va travailler dans le cadre des industries culturelles et créatives, conformément à l’axe 7 du projet de société du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, intitulé « La redynamisation de la vie culturelle nationale ». En effet, cet axe a-t-il dit, accorde une place de choix à l’édification des infrastructures culturelles, à la formation, aux métiers de la culture, au développement et à la promotion des projets culturels et enfin au renforcement du cadre juridique. « La présente rencontre nous permettra, j’en suis sûr, d’améliorer la coopération d’une part avec les pays de la CEEAC et d’autre part avec les partenaires du consortium venus participer aux assises de Brazzaville. Je crois que dans les jours à venir nous travaillerons à consolider le partenariat qui voit le jour à compter de la rencontre de Brazzaville », a-t-il conclu.
Notons que le programme « Créer en Afrique centrale » est mis en œuvre par Interarts, Culture et développement, la CÉÉAC et l’Institut national des arts de la République démocratique du Congo. Ce projet a pour partenaires le Centre régional pour les arts vivants en Afrique, Arterial Network et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique.