Le stand de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) programme une table ronde autour du thème « Forêts du Bassin du Congo et changement climatique : état des ressources, gestion et financements ».
Le 3 novembre, de 12 h à 13 h 30, sous la modération de Dany Pokem, coordinateur technique pour le Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC), Chouaibou Nchoutpouen, SEA de la Comifac et Richard Eba’a Atyi, regional convener Cifor-Icraf Afrique centrale, interviendront sur les problématiques de la forêt en Afrique centrale.
Avec 10% de la biodiversité mondiale, le Bassin du Congo constitue l'un des plus importants massifs de forêt tropicale continue qui demeurent sur la planète. Du fait de ses ressources, le Bassin du Congo contribue à atténuer les changements climatiques, en stockant du carbone. La conservation des forêts favorisant le maintien des précipitations ainsi que la régulation des flux hydriques et des climats locaux, régionaux et globaux, la réduction de la déforestation reste une stratégie d'atténuation.
Par ailleurs, les aires protégées du Bassin du Congo abritent de nombreuses espèces animales ou végétales et elles fournissent de nombreux produits et services écosystémiques aux sociétés humaines. La bonne santé d’écosystèmes peu perturbés permet ainsi de mieux résister aux effets des changements climatiques et de participer, à la fois, à l’atténuation et à l’adaptation des écosystèmes et de la population humaine à ces changements. Elles contribuent notamment à optimiser la séquestration et le stockage du carbone en évitant le déboisement et la dégradation des terres et du couvert forestier.
En marge de la COP26, le pavillon de la Comifac - Congo Basin initiatives offre une plateforme d’échange sur l’importance des forêts et des aires protégées du bassin du Congo pour l’atténuation des changements climatiques ; questions abordées dans deux publications phares, notamment « Etat des aires protégées 2020 » récemment publié, et « Etat des forêts 2021 » en préparation. Au regard de l’expérience du Bassin du Congo en matière de Redd+, il semble opportun d’interroger au cours de cette session l’état de ses ressources, sa gestion et son financement.