Au total, dix mille francs suisses, soit plus de six millions de francs CFA d'amende infligée par la Commission de discipline de la Fédération internationale de football association (Fifa) ont été requis contre le Congo après les incidents survenus au terme du match du 9 octobre dernier à Lomé, opposant, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde, les Eperviers du Togo aux Diables rouges du Congo.
Fernand Mayembo et la Fédération congolaise de football (Fécofoot) ont été fixés sur leur sort. Ils ont été durement sanctionnés par la Commission de discipline de la Fifa. Le capitaine des Diables rouges a été doublement sanctionné par cette commission. Il a, en effet, écopé d’une suspension ferme de quatre matches puis d’une amende de 5 000 francs suisses soit ( 3 109 000 francs CFA). Il manquera donc les deux dernières rencontres des Diables rouges de ce mois de novembre, respectivement contre la Namibie et le Sénégal comptant pour les cinquième et sixième journées; deux matches sans enjeu pour le Congo déjà éliminé de la course à la qualification pour le mondial.
Le défenseur congolais manquera aussi les deux prochaines rencontres des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2023. Un coup dur pour les Diables rouges par rapport à l'importance du joueur dans le groupe.
Le capitaine du onze national, faut –il le rappeler, avait écopé d’un carton rouge en toute fin du match du 9 octobre au stade de Kegué, à Lomé, opposant les Eperviers du Togo aux Diables rouges du Congo, dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde (Qatar 2022), pour un comportement anti-sportif envers l’arbitre guinéen, Ahmed Sékou Touré, précise le rapport de la Commission de discipline de la Fifa, publié le 1er novembre.
Les deux sélections avaient fait jeu égal d'un but partout. Mais le joueur congolais, dans sa peau de capitaine, avait contesté la décision de l’arbitre, lequel avait dans un premier temps accordé un penalty en faveur des Congolais à la 80e mn, avant de revenir sur cette décision après avoir consulté son premier assistant. Le dernier estimant qu’il n’y avait pas main.
Furieux, Fernand Mayembo avait tenu des propos que l’arbitre n’a pas pu digérer, raison pour laquelle il a été sévèrement puni. La Fécofoot n’a pas été épargnée par la sanction. Elle doit aussi payer une amende de 5 000 francs suisses car, selon le rapport de la Commission, les Congolais avaient boycotté la conférence de presse d’après match, mais aussi cassé des vitres et défoncé les portes des vestiaires du stade de Kegué, après la rencontre.