Avant même que s’achève la vingt-sixième conférence sur le climat qui se tient à Glasgow depuis le 31 octobre, une évidence s’impose : celle du rôle essentiel que joue désormais le Fonds bleu pour le Bassin du Congo dans le combat que mène l’humanité afin de préserver son environnement. Ignorée ou sous-estimée jusqu’à présent par de nombreux, très nombreux acteurs de la lutte contre le dérèglement climatique, cette institution créée à Oyo, il y a quatre ans et demi, est apparue sur le devant de la scène mondiale à Glasgow comme un acteur incontournable de la protection de la nature.
Jusqu’à présent considéré comme le deuxième poumon de la planète, le Bassin du Congo en est devenu le premier ces dernières années. Ceci, d’abord, parce que les plus hautes autorités du Brésil laissent, voire même encouragent la déforestation anarchique du Bassin de l’Amazone où l’air que nous respirons se nettoie de moins en moins ; ensuite parce que les pays de l’Afrique centrale ont pris, eux, la juste mesure de l’enjeu que constitue la préservation des forêts, des tourbières, du fleuve et de ses affluents dans le combat vital que livre désormais l’humanité afin d’assurer sa survie dans les siècles à venir.
Invités à Oyo par le président du Congo, Denis Sassou N’Guesso, les gouvernants de cette partie du monde se sont accordés pour créer le Fonds bleu qui, lui-même, coordonnera les actions engagées pour défendre la nature, recueillera les fonds nécessaires, sollicitera l’appui des institutions internationales et des grandes puissances, convaincra les investisseurs de s’engager pleinement dans cette bataille vitale à tous égards. Bref deviendra l’un des acteurs clés de la protection de l’environnement dont dépend notre survie collective.
Certes, rien n’est encore joué sur ce champ de bataille, mais la COP 26 a permis au Fonds bleu comme à ses partenaires – tout particulièrement la Fondation Brazzaville dont le siège est à Londres et qui compte en son sein de très hautes personnalités – de montrer la place que le Bassin du Congo y occupe désormais. Une avancée dont les effets pratiques se feront sentir rapidement avec, notamment, des apports financiers significatifs dans les domaines les plus divers parmi lesquels figurera en bonne place une mise en valeur des sols et des sous-sols respectueuse de la nature.
Qu’il nous soit permis de dire ici sans plus attendre que dans ce contexte, l’information, la communication et donc la mise en valeur des actions que le Fonds bleu conduira sur le terrain dans les années à venir seront déterminantes. Et que, par conséquent, tout devra être mis en œuvre à l’échelle mondiale pour faire valoir ce qui sera entrepris dans le but de concrétiser les engagements pris à Glasgow. En apporte une preuve évidente le film Fonds bleu pour le Bassin du Congo que Hope Communication (Yann Arthus Bertrand et son équipe) et Adiac Communication ont réalisé en 2017, précisément pour la Conférence d’Oyo, film qui a fait et qui continue de faire le tour du monde.
Rien, convenons-en, ne sera plus important dans le contexte né de la COP 26 que d’agir et de communiquer.