Le bureau que dirige Emmanuel Ngassima et composé de huit éléments vient d'être présenté, la semaine dernière, aux autres membres de l’association à Pointe-Noire.
A l’occasion de cette rencontre, les membres de ce collectif ont rappelé que ces derniers sont enrôlés depuis 2013 par le Comité national d’assistance aux réfugiés (CNAR) et le Haut-commissariat aux réfugiés(HCR) suite aux évènements politico-militaires survenus ces dernières années en RCA. Ainsi les membres de ce collectif ont expliqué que depuis 2013, ils ne bénéficient pas d’une assistance sociale, éducative, sanitaire, et professionnelle.
En outre les membres de ce collectif dénoncent aussi le fait que certains sujets d’autres nationalités ont été enrôlés frauduleusement comme sujets centrafricains par le personnel du CNAR en poste à Pointe-Noire en complicité avec l’ancien président du collectif, Innocent Kozengue destitué par le collectif à l’occasion de l’assemblée générale du 17 octobre 2021.
« L’ancien président du collectif, Innocent Kozengue, en complicité avec le personnel CNAR, a délivré les documents HCR aux non refugiés afin que ces derniers ne payent pas leurs cartes de séjour. Les noms des véritables refugiés centrafricains n’ont pas été pris dans la base des données du CNAR et du HCR afin de bénéficier de l’aide du projet Lisungi. Ainsi, nous souhaitons l’installation d’une antenne HCR dans la ville afin de mieux gérer les questions des réfugiés. Ainsi nous sollicitons l’implication du ministère des Affaires étrangères, du HCR et du CNAR afin de faire un audit sur les activités des refugiés centrafricains à Pointe-Noire, parce que de 2013 à ce jour, aucun refugié n’a été réinstallé dans un pays tiers », a déclaré Emmanuel Ngassima