Après leur défaite, le 8 décembre, face aux Allemandes, 18-29, les Congolaises sont appelées à venir à bout des Hongroises afin d’espérer un bon positionnement au terme de la compétition et sortir la tête haute de ce tour principal.
Seule équipe du continent restée en lice après l’élimination de la Tunisie, du Cameroun et de l’Angola, le Congo devra tout donner afin de faire un bon résultat face à la Hongrie, le 10 décembre à 18h.
La Hongrie a débuté cette compétition sur les chapeaux de roue puisqu’elle a enchaîné deux victoires lors de ses deux premiers matches, notamment contre la Slovénie (39-29), le 2 décembre, et face à la République Tchèque, 32-29, le 4 décembre. Elle a perdu deux jours après, devant l’Allemagne (24-25) puis face au Danemark, le 8 décembre, 19-30.
Le Congo qui bouclera cette phase principale en défiant, le 12 décembre, la République Tchèque, avait perdu son premier match devant la Corée du Sud (23-37) puis face au Danemark, 18-33. Il a créé la surprise, le 6 décembre, en battant la Tunisie, 33-24. Cette victoire a largement changé les statistiques non seulement du Congo mais de l’Afrique.
Certes, l’objectif du Congo consistait simplement à redynamiser son équipe dans cette compétition qu’il retrouve plus de douze ans après, mais le désir de vaincre doit toujours l'animer. Grâce à sa qualification historique pour le tour principal, le Congo ajoute à l'Afrique une 5e place qualificative lors du prochain mondial en 2023.
Novice parmi les doyens, l’équipe du Congo, dans son ensemble, découvre la compétition pour la première fois. Si Younes a dirigé l’équipe masculine du Maroc lors du dernier mondial de la catégorie, c’est la première fois qu’il coache une équipe féminine. Les joueuses également découvrent toutes cette compétition. C’est le cas des membres du bureau exécutif de la Fédération qui ont reçu leur baptême de feu dans ce championnat du monde séniors dames de handball. Il a débuté le 1er décembre et prendra fin le 19 du même mois, en Espagne.